« Quand j’étais à Dallas, on était l’une des rares équipes à penser qu’il était le meilleur joueur de la Draft. On a tout fait pour l’avoir et remonter (dans la sélection). On n’a tout simplement pas réussi. » Ainsi s’exprime Rick Carlisle au sujet de sa star, Tyrese Haliburton. En 2020, du temps où le coach évoluait aux Mavs, ces derniers avaient tenté de le récupérer à la Draft. 

« Et quand je vous dis que Mark Cuban (ndlr : le grand patron des Mavs à l’époque) a tout essayé… Quand Mark se met quelque chose en tête, il arrive généralement à ses fins, poursuit Carlisle. On a fini par avoir Luka Doncic avec le 3e choix (en 2018). Donnie Nelson et lui avaient une longueur d’avance sur ce coup-là. On n’a pas trouvé le moyen d’obtenir Tyrese. » 

Malgré les intentions texanes, l’arrière d’Iowa State avait filé aux Kings avec le 12e choix de la Draft. L’année suivante, Rick Carlisle avait rejoint les Pacers qui allaient bientôt mettre la main sur Haliburton, en envoyant Domantas Sabonis à Sacramento. Des années après, le coach récupérait ainsi le joueur visé. 

« Ty est différent, qualifie-t-il. J’ai appris tellement avec le temps, des joueurs qui ont des aspects atypiques dans leur jeu. Et l’importance de voir ce qu’ils peuvent faire et de ne pas se focaliser sur ce qu’ils ne peuvent pas particulièrement bien faire. C’était clair au moment où on a obtenu Ty, qu’on avait besoin de l’entourer avec du tir, de la dureté. […] Je suis très fier de la façon dont il a tenu bon pendant les moments difficiles. »