Comme à leur habitude, ils ont beaucoup shooté. Et, ce qui est moins habituel, ont beaucoup raté. Face aux Knicks la nuit passée, les Celtics ont perdu après une soirée d’arrosage automatique derrière la ligne à 3-points : seulement 15/60, soit 25% de réussite. Jamais une équipe n’avait autant shooté derrière l’arc, et autant manqué. 

« J’aurais pu mettre plus de pression au cercle », reconnaît par exemple Jayson Tatum qui a fini avec un triste 4/15, quand Jaylen Brown a fini à 1/10 ou Derrick White à 5/16 à 3-points. Évidemment, avec le recul, si on pouvait revenir en arrière, on essaierait probablement de jouer plus vers le cercle parce qu’on a raté beaucoup de tirs ce soir. Mais c’est un équilibre. C’est une ligue où tout dépend des tirs réussis ou manqués, et parfois, on sait qu’on peut obtenir un meilleur tir. » 

La qualité des tirs n’a pourtant pas été le souci premier, car la plupart des shoots obtenus étaient ouverts. « Évidemment, au cours d’un match, on peut toujours trouver cinq à dix tirs qu’on aimerait mieux gérer, mais dans l’ensemble, on s’est battus pour obtenir de bons tirs tout au long du match », remarque ainsi Joe Mazzulla, là où Jaylen Brown considère que certains tirs ont pu donner « l’impression qu’on avait peut-être forcé un peu les choses ». 

Ironie de l’affaire, les Celtics ont signé une entame de playoffs discrète en la matière. Face au Magic au premier tour, Boston n’avait pris que 31 tirs primés en moyenne. Un ratio largement inférieur à sa moyenne de saison régulière : avec 48 tentatives lointaines, il s’agissait de l’équipe qui artillait le plus.