« Je laisse le jeu venir à moi, j’essaie de ne rien forcer du tout. J’essaie de mettre beaucoup d’amour dans le jeu parce qu’il m’en renvoie », lâche Daniel Gafford dont le match de la nuit passée traduit bien cet état d’esprit. Dans ce troisième match face aux Wolves, le pivot n’a produit que 5 points, 3 rebonds et 3 contres.

Mais il a enchaîné les gestes décisifs dans les derniers instants, avec un contre de Karl-Anthony Towns, un autre sur Mike Conley, mais également la conclusion d’une passe lobée de Luka Doncic, malgré une faute de Rudy Gobert, pour assurer la troisième victoire de sa formation. 

Le pivot a maintenant un pied en finale NBA alors qu’il n’était pas vraiment destiné à cette trajectoire au regard de son début de saison, ni même de son début de carrière. Les doutes, le joueur drafté au second tour par les Bulls en 2019 (38e choix) à sa sortie de NCAA, en a connus. 

« En particulier ma première année et demi, témoigne le titulaire indiscutable. J’ai connu beaucoup de hauts et bas, je voulais être meilleur que je ne le montrais. J’ai eu le sentiment de ne pas profiter de beaucoup de choses qui m’ont été offertes. J’étais encore jeune, à essayer d’apprendre. » 

« Le fait de connaître ces expériences, ça m’a fait travailler en partant de zéro, parce que j’ai senti que c’était l’une des choses que je devais faire pour passer à l’étape suivante, lâche l’ancien joueur des Wizards. Cela m’a aidé mentalement, physiquement, à me responsabiliser dans tout. Et je remercie tout ceux qui ont été derrière moi, à me pousser pour en être là. »