La gestion des émotions de Shai Gilgeous-Alexander
La superstar du Thunder est connue pour perdre rarement son sang-froid sur les parquets.
Six. Soit le nombre de fautes techniques récoltées par Shai Gilgeous-Alexander depuis le début de sa carrière, en sept saisons. Un quota qui en dit beaucoup sur la gestion des émotions du Canadien avec le Thunder. C’est d’autant plus impressionnant quand on le compare au précédent MVP de la franchise, Russell Westbrook, qui a pris 178 fautes du genre dans sa carrière !
« Je comprends qu’il ne faut pas laisser transparaître ses émotions et, d’une certaine façon, les utiliser comme une arme pour moi-même, justifie « SGA ». Les montrer donne aussi une arme à ton adversaire. Plus je reste calme et posé, moins ils savent ce que je pense ou ressens. Ce qui, au final, me donne un avantage. »
Le MVP 2025 n’a pourtant pas toujours été un modèle en la matière. « SGA » plus jeune ? « J’étais le genre de gamin à m’énerver et balancer le ballon partout sur le terrain sur un simple match entre potes, après une possession ratée ou si je n’obtenais pas un coup de sifflet », rapporte l’intéressé qui s’apprête à disputer sa première finale NBA, face aux Pacers.
Le déclic ? Un échange avec l’un de ses coachs de lycée – Hamilton Heights Christian Academy, dans le Tennessee – à l’époque. « Plus tu prends de l’âge, moins tu peux te permettre ce genre de choses. Tu n’es plus un enfant, les conséquences réelles entrent en jeu », lui dit alors le coach. Message bien compris : « Pour être le joueur que je veux être dans une équipe de basket ou en NBA, je ne peux pas me comporter comme ça, sinon ça va déteindre sur le reste de l’équipe. Cette leçon m’est toujours restée. »