Depuis quelques mois, l'OGC Nice a pris pour habitude de plutôt bien négocier les derbys contre l'AS Monaco. En début d'exercice, personne n'a oublié la correction infligée (4-0) aux rivaux sur la pelouse de l'Allianz Riviera, comme ce fut le cas la saison précédente. Après avoir laissé le club de la Principauté s'imposer (1-2) il y a une semaine en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, les Aiglons espéraient sans doute refaire mal au champion de France en titre mardi soir, lors de la 21e journée de Ligue 1. Les hommes de Lucien Favre ont en tout cas tout mis en oeuvre en ce sens, mais ont malgré tout laissé échapper la victoire (2-2).

Il y a de quoi être frustré dans les rangs niçois, au sortir de cette prestation d'ensemble livrée par Jean Michael Seri et les siens. Car en terrain adverse, le Gym s'est montré particulièrement entreprenant, même clairement supérieur à ses hôtes dans tous les compartiments du jeu. Même en termes d'efficacité, il n'y a finalement pas grand-chose à reprocher à Alassane Pléa et les siens. D'autant que, sur l'ouverture du score d'Adama Diakhaby en première période, l'ancien Rennais s'aide incontestablement de la main avant de faire trembler les filets adverses (1-0, 33e). Qu'à cela ne tienne, les Niçois ne baissent pas les bras et confirment en deuxième période leurs bonnes dispositions du soir.

Rapidement, Mario Balotelli égalise (1-1, 47e) à la suite d'un bon travail du très remuant Allan Saint-Maximin, passé d'un camp à l'autre l'été dernier. L'Italien y va de son doublé une dizaine de minutes plus tard (1-2, 68e), signant ainsi son 27e but en 38 rencontres de Ligue 1. A cet instant, difficile d'imaginer le tenant du titre se refaire la cerise, et pourtant... L'ASM se réveille enfin dans les derniers instants et se montre plus entreprenante offensivement. Rony Lopes obtient une faute à l'entrée de la surface, joue le coup franc rapidement pour Radamel Falcao, qui profite idéalement de la déconcentration des défenseurs adverses, trop occupés à râler auprès du corps arbitral. Et le coup de patte du Tigre (2-2, 90e+2) permet aux Monégasques de limiter la casse, lui qui n'avait pas touché un seul ballon dans la zone de vérité auparavant. Frustrant pour les Niçois, on vous disait...