Mieux vaut tard que jamais. Exactement un an après son arrivée à l’OM, lui qui était censé devenir "le grand attaquant" tant attendu par le Stade Vélodrome, Kostas Mitroglou a montré de quoi il était capable. Il y a une semaine et demie, il n’a pas seulement ouvert le score pour les Phocéens à Monaco (2-3), lors d’une victoire arrachée en fin de match grâce à son concurrent direct Valère Germain. Le Grec a également été étonnant dans le jeu, notamment en première période.

"C’est un joueur intelligent, capable de participer au jeu. Il a su résister sur le plan athlétique à une défense centrale championne de France, ça m’a plu. Il a pu servir de point d’appui, il a été utile. C’est ce genre de choses qu’il doit reproduire. Après, on le voit à l’entraînement, on n’est pas surpris. Il a confiance en lui et c’est assez bluffant, notamment quand il est dans une période plus difficile", a ainsi lancé Rudi Garcia, vendredi, à deux jours d’un match à Guingamp.

Bouna Sarr, également présent en conférence de presse, a tenu un discours semblable à celui de son entraîneur: "Je pense que ça a été un déclic pour lui et pour les gens qui ont regardé le match, surtout d’un point de vue technique. C’est un très bon joueur techniquement, sans parler de sa force à la finition. On le voit à l’entraînement". Après deux matches avec la sélection grecque (50 minutes en Estonie puis 45 en Hongrie, mardi), Mitroglou doit maintenir la cadence. Et s’il était finalement le grand attaquant de l’OM ?