Proposer au continent asiatique une jolie vitrine du football français - ce malgré l’absence de Neymar - tel était l’objectif  de la LFP ce dimanche en proposant cette affiche Nice-PSG à l’horaire inhabituel de 13h. Pour ce qui est du spectacle, de l’engagement et du suspense, les millions de spectateurs potentiels ont été servis. En revanche les Parisiens, qui ont déjà bien des intérêts en Chine notamment, n’ont pas forcément présenté le visage voulu ou espéré. Un peu comme face à Angers quatre jours plus tôt en match avancé de la 31e levée de L1 (2-1).

Ce dimanche à l’Allianz Riviera, les Aiglons azuréens ont tenu la dragée haute à leurs prestigieux visiteurs, tirant même les premiers – sur le poteau – par un intenable Balotelli (7e). Bien sûr, Cavani a eu tôt fait de répliquer en touchant du bois lui aussi (14e) mais ce sont bel et bien les Niçois qui ont ouvert la marque, sur un contre éclair relayé par Pléa et conclu tout en vitesse par Saint-Maximin (1-0, 17e). Un avantage de courte durée cependant. Di Maria, auteur sur l’action précédente d’une jolie Madjer repoussée par Benitez, ayant persisté et signé quatre minutes plus tard seulement, d’un extérieur du pied bien fouetté (1-1, 21e).

Alves, la rage de vaincre

Passé le premier acte, le Gym n’a pas relâché la pression, s’enhardissant même à l’entame du dernier quart d’heure pour pousser le PSG dans ses ultimes retranchements. A cet instant précis, Balotelli encore lui sonne la barre transversale de la cage d’Areola (75e), quand Mbappé rate le coche de la tête à bout portant dans la foulée (78e). Qu’importe pour Paris, ce n’est là que partie remise. Sur un  mouvement presque anodin aux abords de la surface azuréenne, Rabiot trouve la tête victorieuse d’Alves dans la surface (1-2, 82e). Tout un symbole puisque le latéral brésilien était sans doute le Parisien le plus combatif dans l’esprit ce jour à Nice.

Fort de ce but sur le tard, le PSG s’offre un neuvième succès consécutif en Ligue 1 – une série inédite cette saison – et vient conforter un leadership contesté de très loin par une AS Monaco repoussée à 17 longueurs. Là encore un sacré symbole puisque les Parisiens avaient lâché prise dans la course au titre sur cette même pelouse niçoise la saison passée (défaite 3-1). L’OGCN de son côté glisse en huitième position, à trois longueurs désormais de la cinquième place visée et occupée par Rennes.