Admis à l’hôpital de Vienne le 20 juillet dernier alors qu’il se trouvait dans un état critique, Niki Lauda, 69 ans, a subi une transplantation pulmonaire jeudi dernier, victime alors d’une grave infection contractée du côté d’Ibiza, où l’ancien triple champion du monde de F1 passait ses vacances. Trois jour plus tard, le voilà éveillé et capable de respirer sans assistance. Un soulagement.

Samedi, l’actuel cadre du team Mercedes a été tiré de son coma artificiel par ses médecins viennois. Sans complication a priori. "Les conditions ont été difficiles, il faut dire que son état était critique. Vous devez imaginer qu’au cours de ces sept derniers jours, M. Lauda n’a été maintenu en vie que par une machine", souffle ce dimanche le docteur Walter Kelpetko, son chirurgien, auprès du média local Osterreich.

La convalescence de la légende, gravement brûlée dans un effroyable accident sur le GP d’Allemagne 1976, devrait durer plusieurs semaines. Et l’intéressé ne devrait pas rallier les paddocks avant le mois d’octobre prochain. "Le rétablissement n’est pas une course", a tenu à lui rappeler affectueusement Toto Wolff, le directeur exécutif de l’écurie Mercedes. "Je t’envoie tout mon amour, mes prières et mon soutien, Niki. En te souhaitant un rétablissement rapide", a pour sa part réagi le champion du monde Lewis Hamilton.