Tout juste sacré champion du monde sur le banc de l’équipe de France, Didier Deschamps s’apprête à faire face à un défi de taille: doucement préparer la succession d’Olivier Giroud, bientôt 32 ans et pas sûr d’être des prochaines campagnes en bleu. Et pas seulement parce que l’avant-centre tricolore pèse 31 buts en 81 matches en sélection, ce qui en fait le quatrième meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France. Plus encore que ses statistiques, c’est son travail de sape à la pointe de l’attaque française qu’il va falloir remplacer.

Ce travail qui avait tant manqué lors du premier match face à l’Australie et qui avait fait dire à Lucas Hernandez: "C’est quand il n’est pas là qu’on voit son importance dans l’équipe." Les Bleus n’ont d’ailleurs eu de cesse durant cette Coupe du monde de défendre leur coéquipier. La faute à son zéro pointé malgré ses sept matches disputés, dont six en tant que titulaire. Questionné au sujet du joueur de Chelsea, Adil Rami en a d’ailleurs remis une couche dans le livre «Les Bleus sur le toit du monde» retraçant épopée des champions du Monde.

"C’est Gladiator ! Le mec se bat tout le temps. Seul devant, il en prend plein la gueule de la part des défenseurs adverses et il retourne à la baston", a-t-il notamment souligné. Et ce avant de dénoncer les critiques dont il peut faire l’objet pour son manque d’efficacité. "Ceux qui disent qu’il ne sert à rien ne comprennent rien au foot ! Tout ce qu’il fait est pour le bien de l’équipe. Son rôle est capital pour nous. Il est essentiel à notre style de jeu", a-t-il en effet renchéri. Didier Deschamps en est bien conscient.