Le HAC veut jouer contre Toulouse !
Le HAC annonce ce lundi soir que la commission des compétitions de la LFP a été saisie, ce afin que les Ciel et Marine puissent disputer le barrage face au TFC.
Rien ne s'est passé comme prévu... Depuis vendredi dernier, on devrait connaître l'affiche du barrage de promotion-relégation entre le 18e de Ligue 1 et un rescapé de la Ligue 2, dont la manche aller est censée se jouer dès mercredi. Pourtant, à 48 heures du coup d'envoi de cette rencontre, la situation reste particulièrement inextricable. D'une part le dernier match de playoffs a été disputé avec deux jours de retard sur la feuille de route initiale, la faute au comportement de certains supporters corses qui ont bloqué le bus des visiteurs au moment d'arriver dans l'enceinte de François-Coty, et d'autre part l'opposition de dimanche soir s'est déroulée, et achevée, dans des circonstances là-aussi rocambolesques.
La tension entre Le Havre AC et l'AC Ajaccio n'est toujours pas redescendue, ce alors que les Corses sont parvenus à triompher sur le terrain, l'emportant aux tirs au but après un match nul (1-1) à l'issue de la prolongation. Mais côté normand, on ne décolère pas, et 24 heures après, le club a décidé de passer à l'offensive. Ainsi, les Ciel et Marine ont pris la décision de saisir la commission des compétitions de la LFP au plus vite, souhaitant que l'ACA soit déclaré perdant "par pénalités", et que leur équipe soit donc logiquement envoyée en barrage pour défier le Toulouse Football Club.
Trop de manquements au règlement
Les Havrais expliquent, point par point, la raison de leur démarche, s'appuyant essentiellement sur "les conditions de la rencontre", qui "n’ont pas permis la garantie du respect de l’équité sportive". "Des insultes graves, à caractère racistes, ont été proférées à l’égard des joueurs du HAC mais aussi de ses dirigeants. Le président du HAC, Vincent Volpe, a été agressé physiquement en tribune présidentielle. Une plainte va être déposée", apprend-on. Par ailleurs, les Havrais soulignent que les deux envahissements de terrain n'ont pas été suivis par une suspension de la rencontre, comme l'impose pourtant le règlement. Aussi, Olivier Pantaloni, coach de l'ACA, aurait répondu à une interview sur le bord du terrain, et même transmis des consignes depuis la pelouse, pendant la séance de tirs au but, ce alors qu'il avait été expulsé par le corps arbitral. Jean-Philippe Mateta aurait par ailleurs "été mis en danger par un jet de projectile au moment de son penalty. Il a ensuite été agressé par deux joueurs de l’AC Ajaccio sans que cela ne soit sanctionné", indique le doyen des clubs tricolores.
Enfin, le HAC souligne que le président de l'AC Ajaccio, Léon Luciani, n'avait rien à faire "sur le terrain, sur le côté des buts lors de la séance de tirs au but". Le coach des gardiens, Thierry Debes ou l'Ajaccien Mathieu Coutadeur sont encore épinglés par les Ciel et Marine, entre autres irrégularités. Les pensionnaires du stade Océane, s'estimant floués sur toute la ligne, en appellent désormais à la Ligue d'intervenir et de prendre les sanctions nécessaires. Et les Normands sont tellement sûrs de leur bon droit que le groupe professionnel continuera de s'entraîner mardi, afin de préparer au mieux un barrage aller contre le TFC qui doit se jouer dès mercredi. Et qui ne sera quoi qu'il advienne pas abordé dans les meilleures conditions...