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Pour les playoffs, les Knicks n'ont pas cherché à "choisir" leur adversaire
En terminant 2e de la conférence Ouest, les Knicks se retrouvent dans la partie de tableau la plus compliquée, avec un premier tour face au Heat ou aux Sixers.
Il faut remonter à 2013, à l'époque de Carmelo Anthony, pour trouver trace d'une saison des Knicks aussi réussie. Sur le fil, grâce à une victoire d'un petit point après prolongation face aux Bulls, les joueurs de Tom Thibodeau ont arraché une 50e victoire, et surtout la 2e place.
Ils partaient de loin, et les Bucks et les Cavaliers pouvaient aussi la garder ou la récupérer. Mais les deux franchises préféraient largement finir aux 3e et 4e places pour affronter respectivement les Pacers et le Magic. Tandis que les Knicks, avec cette 2e place, vont devoir croiser les Sixers ou le Heat au premier tour ! Mais à New York, on ne pense qu'à gagner, et on n'a pas besoin de calculette.
Jouer le jeu jusqu'au bout
Interrogé sur ce choix de jouer le coup à fond, Tom Thibodeau n’a pas apprécié la question. « Vraiment ? J’insiste : le but, c’est de gagner ! De tout faire pour gagner. C’est le point essentiel. Quand vous avez des compétiteurs, peu importe votre place. Et j’ai des compétiteurs prêts à en découdre. »
Même réaction chez Donte DiVincenzo, qui ne se préoccupe de l'adversaire à venir, et des petits calculs des Bucks et des Cavaliers. « On s’en fiche de ce que font les autres » lâche le shooteur des Knicks. « On se concentre sur nous-mêmes. Peu importe ce qu’ils décident, c’est leur équipe, et le choix de leur franchise. Nous, on a décidé de jouer. Tout le monde a joué le jeu, et on a gagné ».