US Open : Leconte n'y croit pas
Le tennis doit se « réinventer », d'après Henri Leconte, et profiter des circonstances pour ne pas retomber dans les mêmes pièges. Le finaliste de Roland-Garros 1988 estime également que l'US O
Pour Henri Leconte, le tennis doit « arrêter d’en vouloir toujours plus, plus, plus, sans quoi on tuera la poule aux œufs d’or ». « Arrêtons d’aller à droite ou à gauche, appelle l'ancien joueur pour Ouest-France. De toute façon, on le voit, les joueurs n’ont plus envie de se déplacer, ils ont peur. Surtout après ce qu’il s’est produit à l’Adria Tour et Novak Djokovic. A force d’aller trop vite, on se brûle les ailes. Des idées, ça ne manque pas. La WTA et l’ATP pourraient, par exemple, se rapprocher pour l’organisation de tournois mixtes. Ça ramènerait plus de monde et ça aiderait le tennis féminin qui en a besoin. On pourrait également envisager de rationaliser les circuits dans un secteur géographique durant une période. Ça éviterait les déplacements et permettrait d’amortir les coûts. »
La fusion des circuits est une idée qui a été plusieurs fois évoquée durant le confinement - surtout au début - par le biais notamment de Roger Federer. Les tournois sur un même lieu suivraient donc cette tendance. Pour Leconte, enfin, « il faut annuler l’US Open » : « Je pense que beaucoup de joueurs ne vont pas y aller. D’abord pour des raisons sanitaires, la pandémie est loin d’être terminée. Et aussi parce que l’on ne peut pas disputer un tournoi du Grand Chelem à huis clos. Je n’ose même pas imaginer l’ambiance que ça donnerait. » Roland-Garros, maintenu également du 27 septembre au 11 octobre, doit se disputer avec une ouverture au public, selon des consignes strictes qui doivent séparer les groupes de spectateurs (quatre au maximum) dans les tribunes.