US Open (H) : Thiem a réalisé son rêve
Après sa victoire à l’US Open ce dimanche, Dominic Thiem a confié avoir accompli « le rêve d’une vie ». Qui plus est sur surface dure, ce qu’il n’aurait pas imaginé il y a encore un an.
Vingt-cinq ans après Thomas Muster à Roland-Garros, Dominic Thiem est devenu le premier Autrichien à remporter un tournoi du Grand Chelem ce dimanche, en triomphant en cinq sets contre Alexander Zverev à l’US Open. En conférence de presse d’après-match, le joueur de 27 ans a confié avoir accompli le « rêve d’une vie. » « J’étais tellement tendu au début du match. Peut-être que ce n’était pas aussi bien que ça d’avoir disputé d’autres finales avant, a reconnu le n°3 mondial. Je voulais tellement ce titre, et si je perdais, ça faisait 0 victoire pour 4 défaites en finale. C’est toujours dans votre tête. Par chance, les choses ont changé dans le troisième set. A la fin, c’était du 50-50. L’expérience n’a pas servi à grand-chose aujourd’hui. Définitivement, je viens d’accomplir l’un des rêves de ma vie. J’ai dédié toute ma vie jusqu’à aujourd’hui à remporter l’un des quatre Majeurs. Maintenant c’est fait. C’est un grand accomplissement. Et pas seulement pour moi. Pour mon équipe, pour ma famille aussi. »
Automne 2019, le déclic pour Thiem
Jusqu’au début de cette saison, Dominic Thiem n’avait disputé des finales de Grand Chelem qu’à Roland-Garros (défaite contre Nadal en 2018 et 2019), si bien qu’il était difficile d’imaginer que c’est à New York qu’il triompherait pour la première fois, lui qui avait également perdu en Australie contre Novak Djokovic en janvier. « J’ai commencé à réaliser que peut-être un jour je pourrais gagner un tournoi du Grand Chelem quand j’ai atteint les demi-finales de Roland-Garros, quand je suis entré dans le Top 10 (en juin 2016, ndlr). J’ai commencé à en rêver, ça devenait réaliste, a expliqué Thiem. Je pensais que ma plus grande chance de gagner un Grand Chelem, ça serait sur terre battue. Mais à la fin de l’année dernière, quelque chose a changé, quand j’ai gagné à Pékin, à Vienne, joué la finale du Masters. J’ai réalisé que mon jeu convenait bien au dur. Donc ce n’est pas une surprise plus que ça que ma première victoire en Grand Chelem ne soit pas à Roland-Garros. Au final, peu importe. Le principal, c’est que j’en ai gagné un des quatre. » Et peut-être deux dans trois semaines à Paris ? Rafael Nadal est prévenu.