Pour Monfils, la voie est presque libre !
Facile vainqueur lors du premier tour face à Ramos-Vinolas, Gaël Monfils pourrait profiter de l'hécatombe dans sa partie de tableau.
Gaël Monfils pouvait difficilement espérer mieux pour son entrée en matière à l’US Open. S’il lui a fallu un set pour prendre la mesure d’Albert Ramos-Vinolas, le Parisien, à la peine dans l’échange, devant patienter jusqu’au tie-break pour faire la différence grâce à un jeu devenu subitement plus agressif, il n’en a pas moins tranquillement dominé l’Espagnol (7-6 (2), 6-4, 6-3).
Demi-finaliste à Montréal, où il avait dû déclarer forfait alors que se profilait un choc face à Rafael Nadal, le numéro un tricolore, tête de série numéro 13 à New York, a été l’un des rares cadors à tenir son rang dans sa partie de tableau. A tel point qu’il est d’ores et déjà assuré de ne pas affronter la moindre tête de série jusqu’en quarts de finale. Un éventuel quart de finale où il est également certain d’affronter un joueur moins bien classé que lui.
Quelques dangers subsistent
C’est la conséquence de la cascade de surprises qui s’est déversée sur la partie basse du tableau où Dominic Thiem (n°4), Stefanos Tsitsipas (8), Roberto Bautista Agut (10), Félix Auger-Aliassime (18) et Kyle Edmund (30) ont tous déjà rendu les armes. Alors qu’il affrontera le Roumain Marius Copil au deuxième tour, il ne reste déjà plus que deux têtes de série dans son quart de tableau: Matteo Berrettini (24) et Nick Kyrgios (28).
Pour autant, quelques dangers subsistent. Ils ont notamment pour nom Denis Shapovalov, qui a remporté son duel entre prodiges canadiens face à Félix Auger-Aliassime et que le Français pourrait retrouver au troisième tour, et Andrey Rublev, récent tombeur de Roger Federer à Cincinnati et vainqueur de Stefanos Tsitsipas dans la Grosse Pomme. Un moindre mal pour "La Monf".
L'intéressé a d'ailleurs accueilli cette nouvelle avec circonspection. "Laissez-moi gagner encore un match et je regarderai le tableau… On me met une sacrée pression et je suis quand même là. Je réponds souvent présent. Je déçois rarement. Pourtant, vous les journalistes, vous me mettez de la pression, a-t-il réagi dans des propos rapportés par RMC Sport. Quand je joue Antoine Hoang au troisième tour de Roland-Garros, c’est comme si c’est fait. Mais c’est vrai qu’on se fait des petits films. Moins on en sait, mieux c’est…"