Avant-dernier de Ligue 1 après cinq journées, Bordeaux a débuté la Ligue Europa avec une défaite sur le terrain du Slavia Prague (1-0), jeudi soir. Alors que la reprise du club se fait toujours attendre de la part des businessmen américains, l’équipe affiche une faiblesse incroyable sur le terrain. Et ce n’est pas l’arrivée de Ricardo qui a créé un électrochoc, puisque le coach brésilien, pour sa deuxième rencontre sur le banc, n’a pas changé grand-chose.

Le FCGB avait déjà pris le bouillon face à Nîmes (3-3), samedi dernier, et sa fragilité défensive a encore sauté aux yeux dans le traquenard praguois. Pablo était certes de retour en charnière centrale à la place d’un Igor Lewczuk à la ramasse, mais c’est tout le bloc aquitain qui est apparu amorphe face à la fougue adverse. Sur une percée plein axe de Josef Husbauer, Jaromir Zmrhal était décalé sur la gauche et envoyait un missile dans la lucarne opposée pour une ouverture du score méritée (35e).

Le pire, dans tout ça, c’est que Bordeaux n’a même pas réagi malgré le score. Jaroslav Plasil et Younousse Sankharé n’ont pas changé le rythme de la partie, alors que les ailiers François Kamano et Samuel Kalu partaient de trop loin. Les longs ballons vers Andreas Cornelius, entré pour les 20 dernières minutes, n’ont pas donné grand-chose. Benoît Costil a même sauvé son équipe de l’humiliation à deux reprises (73e et 81e). Ça va mal, vraiment mal…