Au Shakhtar, c’est toujours le Brésil
La filière auriverde fonctionne toujours au Shakhtar Donetsk, opposé à Wolfsbourg en huitième de finale de la Ligue Europa et qui compte une dizaine de Brésiliens dans ses rangs.
Meilleur buteur du championnat ukrainien la saison dernière, Junior Moraes en est toujours le réalisateur le plus prolifique, avec 18 buts au compteur. L’attaquant de 32 ans est l’un des symboles de la fameuse filière brésilienne du Shakhtar Donetsk, et joue même désormais pour la sélection ukrainienne. "L'Ukraine est le pays dans lequel ma famille a choisi de vivre il y a sept ans. Nos enfants sont allés à l'école ici. Nous avons eu l'occasion de quitter ce pays, mais chaque fois nous avons décidé de rester parce que nous sommes heureux ici", expliquait-il l’an dernier sur le site de son club après sa première convocation.
Brandao, le pionnier
Son coéquipier Marlos a lui été naturalisé en 2017 et défend également les couleurs de l’Ukraine. Mais d’autres joueurs d’origine brésilienne, comme Taison, jouent eux pour leur pays d’origine. Ils sont d’ailleurs nombreux à avoir explosé au Shakhtar, qui a vu évoluer une grosse trentaine de Brésiliens depuis le début du 21e siècle. Et en compte aujourd’hui une bonne dizaine dans son effectif. L’ancien Marseillais Brandao a été le premier, en 2002, avant d’être suivi par des noms bien connus sur la scène européenne, de Fernandinho en passant par Willian, Douglas Costa, Bernard ou encore Fred.
Le souvenir de 2009
Et si la formation ukrainienne, qui évolue désormais à Kharkov, a remporté un titre européen, la Coupe UEFA 2009, c’est aussi grâce à ses Brésiliens. Puisque Luiz Adriano, meilleur buteur de l’histoire du club, et Jadson avaient inscrit les deux buts de la victoire face au Werder Brême en finale. Et jeudi, le Shakhtar, qui a dominé l’Atalanta, futur quart-de-finaliste, et tenu Manchester City en échec en phase de groupes de la Ligue des champions, va tenter de poursuivre l’aventure continentale contre Wolfsbourg en huitième de finale aller de la Ligue Europa. Avec, toujours, un petit air de samba.