Visca, le danger numéro 1 d'Istanbul Basaksehir
Capitaine d’Istanbul Basaksehir, l’ailier bosnien Edin Visca sera l’un des atouts majeurs du club turc face au PSG en Ligue des champions.
Julian Nagelsmann a de la mémoire. Il y a trois ans, alors qu’il était sur le banc d’Hoffenheim, l’entraîneur allemand avait affronté Istanbul Basaksehir en phase de groupes de la Ligue Europa. Après une victoire 3-1 à l’aller, son équipe avait fait match nul 1-1 au retour en Turquie, Edin Visca égalisant dans le temps additionnel d’une jolie frappe croisée depuis l’extérieur de la surface. Deux hommes qui se sont retrouvés la semaine dernière pour les grands débuts du club stambouliote en Ligue des champions. Un match perdu 2-0 sur la pelouse du Leipzig de Nagelsmann, demi-finaliste de la dernière édition. Et à l’issue de la rencontre, le jeune technicien (33 ans) a pu échanger pendant quelques instants avec l'ailier bosnien.
Arrivé en 2011, avant le "FC Erdogan"
"Je me méfiais d’eux parce que je les connais et que je les suis depuis qu’on s’est croisés avec Hoffenheim. C’est une équipe qui mérite d’être en Ligue des champions, a ensuite déclaré Julian Nagelsmann, rapportent les médias turcs, avant d’évoquer Visca. J’ai entendu qu’il avait prolongé son contrat avec Basaksehir et je le félicite, parce que la stabilité est l’une des choses les plus importantes du football." Et en termes de stabilité, il ne pouvait pas mieux tomber. Car depuis qu’il est arrivé de Bosnie en 2011, Edin Visca (30 ans) n’a pas quitté un club stambouliote qui a lui changé de nom et de dimension en 2014, après sa vente par la municipalité. Et qui est aussi surnommé le "FC Erdogan" en raison de sa proximité avec le pouvoir.
Meilleur joueur et triple meilleur passeur de Süper Lig
Un club jeune et ambitieux club dont il est capitaine et avec qui il a tout connu ou presque, de la découverte de la Ligue Europa à la Ligue des champions cette année, après avoir remporté le premier titre de champion de l’histoire du club la saison dernière. Un exercice 2019-2020 où, pour la troisième fois consécutive, l’international bosnien a terminé meilleur passeur de la Süper Lig, un an après en avoir été élu meilleur joueur. Récemment prolongé jusqu’en 2025, celui qui a inscrit un doublé le week-end dernier contre Antalyaspor sera l’un des principaux dangers pour le PSG mercredi. Pour son président Goksel Gumusdag, Visca mérite même qu'on lui construise une statue...