Un défi presque impossible ? Depuis que la Coupe des clubs champions est devenue la Ligue des champions, lors de la saison 1992-1993, un seul club a réussi à conserver le trophée : le Real Madrid de Zinedine Zidane, qui s’est même offert un triplé (2016, 2017, 2018). Vainqueur en août dernier du PSG en finale d’une édition très particulière, en raison de la crise sanitaire, le Bayern Munich peut-il réussir à remporter le titre une deuxième année consécutive ? "On sait à quel point à c’est difficile d’arriver au sommet, avoue l’entraîneur bavarois Hansi Flick en conférence de presse. Et il n’y a pas de nouvelle manière de faire les choses. On prend les matchs les uns après les autres sans perdre de vue le plus gros objectif."  
 

Un choc pour débuter

Pour accomplir l’un de ces "gros objectifs", et remporter la septième Ligue des champions de l’histoire du club, il faudra d’abord atteindre les huitièmes de finale pour la treizième fois consécutive, et s’extirper d’un groupe A où, figurent le Lokomotiv Moscou, le Red Bull Salzbourg et surtout l’Atlético de Madrid, premier adversaire des Munichois mercredi soir à l’Allianz Arena. "Chaque match de Ligue des champions est spécial, mais c’est un grand moment de débuter par un match contre l’Atlético", avoue encore Flick.  S’ils devront donc d’abord franchir ce premier obstacle pour espérer conserver leur titre, les Munichois s’avancent confiants.  
 

Flick : "On a plus de profondeur"

Les Bavarois ont d’ailleurs bien rebondi après avoir vu leur impressionnante série de 23 victoires consécutives toutes compétitions confondues s’interrompre à Hoffenheim, le 27 septembre dernier (1-4). Ils ont depuis enchaîné quatre succès de rang, dont un en Coupe d’Allemagne qui a permis aux nouvelles recrues, comme Eric Maxim Choup-Moting, Bouna Sarr ou encore Douglas Costa, de briller. "On n’a eu qu’une semaine d’entraînement avec tous les joueurs, mais on a plus de profondeur dans l’équipe", apprécie Flick. Plus de profondeur pour une équipe qui a peu bougé, et qui malgré le départ de Thiago Alcantara et les retours de prêt d’Ivan Perisic et Philippe Coutinho, s'est aussi renforcé avec Leroy Sané et peut faire figure de favorite à sa propre succession. Même si cette campagne européenne ne fait que débuter, et que beaucoup de choses peuvent encore se passer. "C’est très important de ne pas avoir de blessés. On l’a bien vu à Liverpool, avec Virgil van Dijk", a ainsi rappelé l’entraîneur munichois. Buli de Charly : Leipzig s'accroche, le Bayern régale