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Ligue des Champions - La VAR, grande agitatrice des 8èmes de finale
L'utilisation de la VAR a été le dénominateur commun des 8èmes de finale retour de la Ligue des Champions. Mais pas toujours pour les bonnes raisons. Retour sur les premières polémiques de l'été...
Les plus grandes stars du football, des matchs de haut-niveau et les polémiques autour de l'utilisation de la VAR, pas de doutes possibles, la Ligue des Champions est bien de retour. Si le spectacle a été total sur les pelouses de Munich, Turin, Barcelone ou Manchester, certaines décisions prises dans un camion à proximité des stades ont fait parler. Beaucoup fait parler. Dès le retour de la plus prestigieuse compétition européenne, des grandes polémiques ont vu le jour. Après les deux penalties accordés généreusement par Felix Zwayer lors de Juventus-Lyon, Maurizio Sarri n'avait pas hésité à critiquer l'arbitrage. Avant même que le match soit fini, on pouvait l'entendre crier « c'est une honte » depuis sa zone technique. « Ce soir, on a fait un bon match. On devait remonter le score mais on a été tout de suite derrière avec un penalty qui pour moi est fou, beaucoup plus que discutable. L’arbitre n’a pas été à la hauteur de la situation » avait-il poursuivi en conférence de presse. Sarri en veut à l'arbitrage :
Après Turin, c'est à Barcelone que la VAR a été critiquée
Malgré ce premier avertissement, l'UEFA et ses hommes en noir n'ont pas réussi à redresser la barre à Barcelone ce samedi. Trois faits de jeu ont particulièrement été critiqués et ils auraient pu changer la physionomie du match. Dès la 10eme minute de jeu, l'ouverture du score de Clément Lenglet aurait pu être refusée pour une poussette sur Diego Demme. Vingt minutes plus tard, Lionel Messi a pensé tripler la mise mais son but a été refusé pour une faute de main. Une sanction sévère car même après plusieurs visionnages, il était difficile d'affirmer que La Pulga a eu un geste illicite pour aller tromper David Ospina. Même quand les arbitres vidéos n'ont pas commis d'erreurs, ils ont fait traîner les événements. Dans le temps additionnel de la première période, ils ont mis plusieurs minutes à accorder un penalty au Barça pour une faute assez évidente de Kalidou Koulibaly. Une décision qui a haché le rythme du match et qui va encore donner du grain à moudre à ses détracteurs. A Munich en tout cas, l'assistance-vidéo n'a été utilisée qu'une fois, pour confirmer le penalty de l'ouverture du score, et elle a été utilisée à bon escient. La preuve que tout n'est pas à jeter dans cette innovation qui, comme tous les grands matchs de football, fera toujours parler.