La magie d’Anfield va-t-elle opérer ?
Battus 1-0 lors du huitième de finale aller de Ligue des champions à Madrid, les Reds accueillent l’Atlético mercredi soir dans leur stade mythique. Mais "ce n’est pas Anfield qui va nous quali
"C’est une équipe avec des joueurs expérimentés, qui savent gérer toutes les situations. Mais peu d’entre eux ont déjà joué à Anfield…" A la veille du huitième de finale retour de Ligue des champions entre Liverpool et l’Atlético (1-0), Jürgen Klopp n’a pas manqué de rappeler que les Reds disposaient d’un atout non négligeable : leur mythique stade, qui a vu nombre de succès renversants depuis des décennies. Trois semaines après sa défaite madrilène (0-1), le tenant du titre pourra donc compter sur son public, alors que d’autres matchs européens se déroulent à huis clos en raison de l’épidémie de coronavirus.
"Une énorme différence"
Et si de nombreux joueurs de l’effectif madrilène vont effectivement découvrir la fameuse enceinte mercredi soir, certains, comme Alvaro Morata, Diego Costa ou Kieran Trippier, la connaissent bien, et savent à quoi s’attendre. "C’est l’un des meilleurs stades pour jouer au football, reconnaît l’ancien latéral de Tottenham, interviewé par AS. Les fans sont incroyables, et j’en ai déjà parlé à mes coéquipiers." Des fans qui "font une énorme différence", confirme Andy Robertson, même si l’arrière gauche de Liverpool tempère tout de suite : "Mais on ne doit pas considérer ça comme acquis. Et ne pas penser qu’il suffit juste de rentrer sur le terrain et que la foule d’Anfield va nous qualifier. Tout le monde doit être à 100%. En espérant démarrer très fort et mettre le public derrière nous."
L’exemple du Barça
Impressionnants depuis le début de saison mais battus trois fois ces trois dernières semaines, les Reds, qui vont retrouver des adversaires qui restent eux sur deux matchs nuls consécutifs en Liga, espèrent réitérer la même performance que lors de la dernière venue d’un club espagnol dans leur antre. C’était en mai dernier, dans le dernier carré de la compétition, face à un Barça débarqué avec une confortable avance en poche (aller 3-0). Mais qui était reparti avec une lourde défaite (4-0), après une nouvelle "nuit d’Anfield" exceptionnelle.