Xavi a beau avoir concédé sa première défaite en tant qu'entraîneur du Barça face au Bétis Séville ce week-end (0-1), il reste un éternel optimiste. Mercredi, le FC Barcelone jouera son avenir européen sur la pelouse du Bayern Munich à l'occasion de la dernière journée de la phase de poules de la Ligue des Champions (21 heures). Deuxième du groupe E avec 7 points, bien loin des 15 du club munichois, le Barça aura un œil sur la confrontation entre le Benfica Lisbonne et le Dynamo Kiev. En effet, le Benfica ne se situe qu'à 2 points des coéquipiers de Gerard Piqué et affrontera un adversaire déjà éliminé de toutes les compétitions. Si une victoire de Benfica est plausible, une du Barça face au Bayern n'aurait rien d'un miracle selon Xavi.

"On peut gagner contre n'importe qui"

Ce mardi, le technicien s'est présenté avec un grand optimisme en conférence, même en étant bien conscient de l'écart séparant le Bayern Munich du Barça au cours des dernières années, symbolisé notamment par l'humiliation 8-2 lors du Final Four de la Ligue des Champions en 2020, mais également le lourd revers lors du match aller au Camp Nou (0-3). "J'espère que nous ne serons pas affectés psychologiquement par les dernières défaites face au Bayern. Les joueurs doivent tout oublier, c'est ma mission", a-t-il expliqué, avant de continuer son propos : "Nous allons essayer de rivaliser avec nos armes et après le match, nous verrons comment nous avons été, si le Bayern nous a blessés sur le plan footballistique. Je ne vois pas ça comme un miracle, on peut gagner contre n'importe qui."

Alors que le FC Barcelone n'a jamais gagné à Munich dans toute son histoire, l'ancien milieu de terrain légendaire du Barça a gardé les pieds sur terre : "La réalité nous dit que demain nous devons affronter un Bayern qui, ces dernières années, a été meilleur que le Barça. Demain, nous avons une chance de prendre notre revanche, une occasion unique d'écrire l'histoire". Le Bayern Munich, déjà qualifié pour les huitièmes de finales, se présentera sans Joshua Kimmich, Leon Goretzka et Serge Gnabry, forfaits. De quoi donner de l'espoir à Xavi ?