Euro : Les enseignements de la phase de poules
La phase de poules de cet Euro désormais close, place au bilan et aux enseignements que l'on peut en tirer. Les favoris et autres outsiders ont répondu présent, certains même en impressionnants.
Trois équipes sont invaincues
Seules trois sélections ont terminé cette phase de poules en étant invaincues. Tout d'abord, on retrouve l'Italie, dans le groupe A, qui a également réalisé l'exploit de ne prendre aucun but en trois matchs disputés. Ensuite, il y a la Belgique, dans le groupe B, annoncé comme grandissime favorite et qui a donc répondu présent, jusqu'à présent. Enfin, l'un des grands outsiders à la victoire finale, à savoir les Pays-Bas, en a également fait de même, dans le groupe C.
Toutes les grosses nations disputeront les huitièmes de finale
Outre les trois sélections précédemment citées, il faudra compter sur tous les « gros » ! Toutes les autres équipes, également candidates au titre de championne d'Europe, ont passé cette fameuse phase de poules, avec plus ou moins de réussite et certains obstacles ont ainsi notamment dû être également franchis. Dans le groupe D, on retrouve l'Angleterre, mais également la Croatie, vice-championne du monde et qui s'est bien rattrapée après un début d'Euro plutôt chaotique. Les débuts ont aussi été compliqués pour l'Espagne, qui a fini par arracher la deuxième place du groupe E. Enfin, que dire du fameux « groupe de la mort ». Cette poule F a vu la qualification de la France, championne du monde en titre, de l'Allemagne, qui s'est fait des frayeurs jusqu'au bout, sans oublier le Portugal, champion d'Europe en titre.
La Turquie, grosse déception
Annoncée comme l'un des outsiders de cet Euro, la Turquie ne sera pas au rendez-vous des huitièmes de finale. Pire, la sélection n'a pris aucun point, dans le groupe A, en trois rencontres disputées. D'autres nations ont également déçu et quittent cette compétition par la petite porte. Parmi celles-ci, on peut citer la Russie, qui ne passe pas ce fameux premier tour, pour la troisième fois consécutive. Enfin, comment ne pas évoquer également la Pologne de Robert Lewandowski. L'attaquant du Bayern Munich, irrésistible en club, s'est trouvé bien isolé dans cette sélection, orpheline notamment d'Arkadiusz Milik et qui ne verra donc pas non plus les huitièmes.
Les « petits » ont fait de la résistance
Placée dans le « groupe de la mort », la Hongrie termine quatrième. Logique, diront certains. Pourtant, la sélection a accroché les trois « gros » de sa poule, à savoir le Portugal, la France et l'Allemagne, tout en réussissant à arracher deux matchs nuls. Insuffisant donc pour cette vaillante équipe hongroise. De son côté, pour sa première participation, la Finlande a notamment décroché une victoire, dans les conditions que l'on connaît, contre le Danemark (1-0). Mais cela n'a donc pas suffi pour voir plus loin. En revanche, la Macédoine du Nord n'a pas réussi à marquer le moindre point, mais elle a posé des problèmes à ses adversaires, comme l'Autriche, qui verra, de son côté, bel et bien les huitièmes.
Le Danemark, pour Eriksen
Il s'agira certainement de l'image de cet Euro 2020. Christian Eriksen s'écroulant sur la pelouse, contre la Finlande, victime d'un arrêt cardiaque. Sauvé, le Danois doit désormais regarder ses coéquipiers devant sa télévision. Des coéquipiers survoltés, qui ont malmené la grande Belgique (1-2), avant de gifler la Russie (4-1), pour s'offrir le droit de disputer un huitième de finale totalement inespéré. Et si le Danemark était la bonne surprise de cet Euro 2020 ?