Turquie : Quels débuts pour Gradel ?
Nouveau joueur de Sivasspor, où il a retrouvé de nombreux autres anciens de Ligue 1, Max-Alain Gradel, un temps annoncé à l'OM, a ouvert son compteur dès son deuxième match en Turquie.
Un but à la Gradel. Le 20 septembre dernier, Max-Alain Gradel a ouvert son compteur avec Sivasspor, inscrivant sa première réalisation en Turquie dans son style caractéristique. Excentré, il a d’abord mystifié un défenseur d’un crochet du droit à l’entrée de la surface, avant de tromper le gardien adverse d’une frappe du gauche dans l’angle fermé pour donner la victoire à son équipe sur la pelouse du promu Erzurumspor (2-1). Le deuxième de ses trois matchs avec le club de Sivas, avec qui il a débuté par une défaite face à Alanyaspor (0-2), puis conclu par un match nul contre Ankaragucu (0-0). "Aucune équipe n'est prête. Après la pause, le championnat sera totalement différent", prévient son entraîneur Riza Calimbay, qui admet que l’adaptation des nouvelles recrues, comme Gradel ou Casimir Ninga, pourrait "prendre du temps".
Avec Samassa, Yatabaré, Fajr...
Outre l’ex-Montpelliérain Ninga, Gradel a retrouvé à Sivasspor de nombreux anciens de Ligue 1 comme Mamadou Samassa (ex Guingamp et Troyes), Mustapha Yatabaré (ex Boulogne, Guingamp et Montpellier) ou Faycal Fajr (ex Caen), mais aussi son compatriote ivoirien Arouna Koné. Une Ligue 1 où l’ailier de 32 ans, laissé libre cet été par Toulouse, aurait très bien pu y rester. Notamment parce que l’OM s’est intéressé à lui. Mais s’il a refait parler de lui en France ces derniers jours, c’est surtout parce qu’on a retrouvé... sa montre de luxe. Une Rolex en or estimée à 40 000 euros qui lui avait été volée dans le vestiaire du TFC en avril 2018, et qui a été retrouvée au poignet d’un contrebandier du côté de Nîmes.
"L'OM, ce n'était pas concret"
Et c’est un peu plus au sud qu’il aurait pu signer, à Marseille. Mais il se disait que l’ancien Stéphanois était peut-être un peu trop âgé pour le projet phocéen... "Il y a eu des intérêts, des coups de fil, a-t-il reconnu dans une interview accordée à Téléfoot. Mais après, dans le football, rien n’est garanti. Donc quand j’ai vu l’offre de Sivasspor, je n’ai pas voulu attendre car l’OM ce n’était pas concret, seulement des bruits, rien d’officiel. J’ai tout de suite fait mon choix. Je ne sais pas pourquoi ça n’a pas marché pour l’OM, j’ai entendu des choses, mais j’ai vu des joueurs plus vieux que moi qui ont signé ensuite, donc je ne sais pas si c’est vrai." C’est donc en Turquie, où s’il est engagé jusqu’en 2022, qu’il va poursuivre sa carrière.