Tour d'Italie / Evenepoel : « Gagner le Giro 2020 ? J'aimerais ! »
Dans une interview sur Instagram, Remco Evenepoel a fait part de ses ambitions pour cette année. Le prodige du cyclisme aimerait bien remporter le Giro 2020, le premier Grand Tour qu'il va d'ailleurs
Il a beau n'avoir que 20 ans, pourtant, Remco Evenepoel, qui fera sa rentrée sur le Tour de Burgos le 28 juillet prochain, rêve déjà très grand. Dans une année 2020 grandement chamboulée par la pandémie de coronavirus, qui continue d'ailleurs de sévir à travers le monde, le cyclisme n'a pas été épargné. Cela n'empêche donc pas le vainqueur de la Clasica San Sebastian 2019, pensionnaire de la formation Deceuninck-Quick Step, de nourrir de grandes ambitions, et pourquoi pas pour cette année. Cette année justement, le Belge, qui a déjà remporté plus tôt le Tour de San Juan mais également le Tour de l'Algarve, va disputer son tout premier Grand Tour, à savoir le Tour d'Italie, avec l'objectif, tout simplement, de le remporter. C'est le Flamand lui-même, champion d'Europe du contre-la-montre, qui a évoqué cela, dans une interview accordée à la chanteuse et animatrice belge Laura Tesoro, sur Instagram, pour le compte du « Red Nose Day », un événement caritatif.
« J'essayerai de me battre pour le maillot rose »
A la possibilité de remporter la prestigieuse course, le principal intéressé a ainsi répondu, dans des propos rapportés par Het Laatste Nieuws : « J'aimerais. Toute ma préparation est tournée vers le Giro. Espérons que je puisse vous répondre oui le 25 octobre prochain. Si je me sens bien, j'essayerais de me battre pour le maillot rose. Cela peut être pour quelques jours ou jusqu'à la fin, ce qui serait bien. » Des paroles qu'il avait déjà tenues plus tôt dans le mois, et plus exactement dans une interview accordée à La Gazzetta dello Sport. Durant ce nouvel entretien, Remco Evenepoel a également évoqué tout ce qui tournait autour du stress et de la santé mentale des coureurs : « Je suis souvent stressé mais de manière saine. Cela me donne de la motivation et de l'adrénaline et cela me donne l'impression de rouler plus vite. Le stress ne m'affecte jamais négativement, même durant les grandes courses. Je m'en suis rendu compte l'année dernière. Par exemple, lors d'un contre-la-montre, tu dois attendre toute la journée pour rouler trente minutes. C'est alors que tu dois arriver à gérer la tension. C'est l'un de mes points les plus forts. »