Top 14/Pro D2 : Les relégations retoquées par le président de la FFR
S'il n'est pas possible de conclure de manière satisfaisante la saison en Top 14 et en Pro D2, le président de la FFR Bernard Laporte a fait savoir qu'il refuserait toute relégation.
Comment vont se conclure les saisons de Top 14 et de Pro D2 ? C’est la question que se posent tous les présidents de clubs de l’élite du rugby français mais également de son antichambre. Des discussions qui sont actuellement en cours au sein des différents groupes de travail mis en place par la Ligue Nationale de rugby afin de trouver des solutions tant sportives qu’économiques afin que la part professionnelle de l’Ovalie puisse sortir de cette crise sanitaire en limitant au maximum ses conséquences économiques. Des tractations qui durent mais qui ont permis de voir certaines tendances se détacher assez nettement et une d’entre elles est le refus de toute forme de relégation à l’issue de la saison. Ce qui, selon une indiscrétion du magazine Midi Olympique, n’est pas pour plaire au président de la LNR Paul Goze.
Laporte s’oppose à Goze
Et le patron du rugby professionnel français ne semble pas prêt à voir ses clubs prendre son parti. En effet, toujours selon le magazine, Bernard Laporte a clairement fait savoir qu’il refuserait l’idée même qu’un club puisse être relégué à l’issue de la saison. Une prise de position que le patron de la Fédération Française de rugby devrait préciser dans un courrier adressé aux présidents de clubs dans les jours à venir. A cela s’ajoute la volonté du président de la FFR de programmer la finale du Top 14 soit le 26 juin, soit le 18 juillet. Cette deuxième date revient en boucle mais elle reste conditionnée à plusieurs éléments. Il faudra, en effet, que la compétition puisse reprendre, c’est à dire que la crise sanitaire trouve une issue rapide afin que les joueurs puissent reprendre l’entraînement et être prêts à retrouver la compétition. Il faudra ensuite trouver un consensus au sein des clubs quant à la formule de la fin de saison avec la question de la fin des contrats au 30 juin qu’il faudra également régler. Des accords individuels seraient privilégiés par les clubs, mais cela demandera des négociations en nombre. Bref, le rugby professionnel français n’est pas encore sorti de l’ornière.