Top 14 - Toulouse, l'appétit vient en mangeant
Crédité d'un véritable festival offensif face à l'UBB au cours du week-end (40-0), le Stade Toulousain impressionne encore et toujours en Top 14.
Les fans des Rouge et Noir ont vécu quelques moments difficiles ces dernières années, comme cette 12e place à l'issue de la saison régulière en 2017. La saison passée, le Stade Toulousain avait refait surface, faisant honneur à son statut de club historique du rugby hexagonal. Et depuis l'entame de l'exercice en cours, la troupe d'Ugo Mola répond aux attentes. Après neuf journées, les Haut-Garonnais pointent à une très encourageante, et méritée, deuxième place dans la roue du leader clermontois. Et ce Stade là tend à se positionner comme un vrai candidat au titre potentiel.
Car outre les résultats (6 victoires, 2 défaites et 1 nul), c'est la manière qui est mise en avant depuis plusieurs semaines. Samedi, l'UBB a pris une véritable correction (40-0) à Ernest-Wallon... Pourtant, force est de constater que les coachs du Stade Toulousain ne parviennent pas à profiter au mieux de leur effectif. Et pour cause, les blessures ont largement tranché dans le vif au coeur du vestiaire. Aldegheri, Baille, Belan, Fouyssac, Galan, Gray, Neti et Poï manquaient ainsi à l'appel ce week-end, passant du temps à l'infirmerie, alors que Fa'asalele était lui suspendu.
Sans oublier les internationaux absents pour la tournée d'automne du XV de France: Bezy, Dupont, Huget, Marchand et Médard. Et ça n'a même pas enrayé la machine... De quoi être optimiste et gagner en ambition dans les rangs toulousains, même si la saison est évidemment encore longue et qu'il faudra aussi composer avec la Champions Cup (2 victoires en 2 matches pour l'heure). "Dans la semaine, beaucoup de gens ont dit que nous allions être marqués par l'absence de nos internationaux. Nous avions à cœur de montrer que le Stade Toulousain, c'est certes des internationaux mais c'est surtout une équipe qui vit bien ensemble avec de super mecs. Ceux qui restent au club sont tous talentueux", répond le troisième ligne François Cros dans La Dépêche. Désormais, qui osera encore dire le contraire ?