Montpellier: "Il n'y a pas de fracture", assure Picamoles
Une 4e défaite de rang, concédée ce week-end, à Toulouse (27-14), qui est aussi le 10e revers de la saison régulière : Montpellier, non seulement traverse une indéniable crise sportive - le MHR navigue à 13 points du Stade Français (6e) - mais c'est aussi une nouvelle fois le vestiaire héraultais qui serait secoué par des tensions. Au point de pousser le président Mohek Altrad à une consultation de ses joueurs pour tenter de sauve ce qui peut encore l'être, c'est à dire... pas grand chose.
Pour le capitaine Louis Picamoles, de retour cette semaine au club, on fantasme beaucoup sur ces dissensions en interne, liées à la fameuse communauté sud-africaine : "Honnêtement, on ne peut pas parler de fracture. Il y a des différences culturelles, elles existent et elles me semblent normales. Mais il n'y a pas de fracture. (...) On est stigmatisés par rapport au nombre d'étrangers, alors que l'on n'en possède pas plus qu'ailleurs. Il y a une particularité, c'est que la majorité vient d'Afrique du Sud, un héritage culturel qui date de l'époque Jake White (2014-2017). On assume cette particularité. La plupart de ces joueurs sont maintenant intégrés", assure-t-il dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe.