Montpellier : Altrad n'a pas apprécié l'attitude de Folau
En négociation pour faire venir Israel Folau à Montpellier, Mohed Altrad a confié au magazine Midi Olympique que les discussions lui ont laissé une impression plus que mitigée.
Alors qu’il aurait ambitionné de recruter Pieter-Steph du Toit, Mohed Altrad n’est pas passé loin d’un autre gros coup. Le propriétaire du club de Montpellier a, en effet, révélé dans un entretien accordé au magazine Midi Olympique avoir longuement négocié avec l’entourage d’Israel Folau pour l’attirer dans l’Hérault alors qu’il venait d’être licencié par la Fédération Australienne de rugby. L’homme d’affaires assure ne pas garder un excellent souvenir de cette période. « Entre lui et le MHR, les négociations ont duré deux mois. Ses interlocuteurs au club ont aujourd’hui l’impression d’avoir été floués, utilisés pour faire monter les enchères, a déclaré Mohed Altrad. La manière dont ils étaient traités dans cette affaire est difficile à qualifier… Folau, il a souhaité me parler au téléphone ; j’ai pris le temps pour lui. Et on finit comme ça… »
Altrad voulait mettre de côté la polémique
Au final, Israel Folau a bien décidé de poursuivre sa carrière en France, mais pas en rugby à XV. Avant de se faire un nom en rugby à XV avec les Waratahs, le trois-quarts australien a lancé sa carrière en rugby à XIII dans la prestigieuse NRL. Mis au banc du rugby à XV en Australie, le natif de Minto a décidé de revenir à ses premières amours avec le rugby à XIII et les Dragons Catalans. Une arrivée qui a fait des remous en raison du passif du joueur, licencié pour des propos sulfureux. Un élément qui n’aurait pas repoussé Mohed Altrad dans sa volonté de faire signer Israel Folau. « Le constat que je fais est le suivant : quelles que soient les religions, des radicaux les utilisent pour justifier le rejet de la différence. Cette réalité ne m’empêche pas de savoir que le fondement de ces religions est l’amour et la bienveillance, assure le propriétaire du MHR. Ce que la majorité des fidèles comprend d’ailleurs. Ces pensées, ces propos me sont étrangers. Je les rejette et je les combats. » Un souci que doivent désormais gérer les Dragons Catalans.