Décès d’Aramburu : Arrestation en Hongrie du principal suspect
Selon des sources proches du dossier citées par l'AFP, le principal suspect dans l'enquête sur l'assassinat de Federico Martin Aramburu a été arrêté en Hongrie dans la nuit de mardi à mercredi.
Sa fuite n’aura duré que cinq jours. Alors que Federico Martin Aramburu a été assassiné ce vendredi dans les rues de Paris alors qu’il devait assister au match France-Angleterre au Stade de France le lendemain, le principal suspect était recherché alors que sa compagne, alors placée en détention provisoire, a été incarcérée à la suite de sa mise en examen pour « complicité d’assassinat ». Cette dernière, qui avait confié sa peine pour la « famille de la victime » lors de son interrogatoire, avait assuré face aux enquêteurs que son compagnon avait pris la décision de fuir après avoir tiré sur l’ancien rugbyman argentin. Un geste qui était lié à une échauffourée dans le bar Le Mabillon où Federico Martin Aramburu et Shaun Hegarty ont passé la soirée Toutefois, selon des sources proches du dossier citées par l’AFP, l’homme de 27 ans qui était recherché a finalement été arrêté dans la nuit de mardi à mercredi en Hongrie.
Mort de l'ex-rugbyman Martin Aramburu : le principal suspect interpellé en Hongrie (sources proches à l'#AFP) pic.twitter.com/3x7FXazDhU
— Agence France-Presse (@afpfr) March 23, 2022
Un deuxième suspect toujours recherché
Nommé Loik Le Priol, le principal suspect dans cette affaire n’est pas un inconnu des services de police. En effet, cet ancien militaire est connu pour être un membre du GUD, un groupuscule d’extrême-droite très actif et violent dans les années 1970 qui a fait son retour à la fin des années 2010, doit faire face à la justice en juin prochain pour « violences aggravées » contre un autre membre de ce groupuscule violent. L’arrestation de l’intéressé aurait eu lieu à proximité de la frontière entre la Hongrie et l’Ukraine. Toutefois, les recherches lancées contre les responsables présumés de l’assassinat de Federico Martin Aramburu ne sont pas encore terminées. En effet, un autre suspect, lui-aussi lié aux mouvances d’extrême-droite et qui aurait également tiré sur l’ancien international argentin aux 22 sélections sous le maillot des Pumas, est toujours activement recherché par les autorités.