24 Bleues sous contrat avec la FFR, 29 sélectionnées pour le Tournoi
C'est censé aussi être l'un des marqueurs de la montée en puissance du rugby féminin en France : les Bleues, qui s'apprêtent à débuter la défense de leur Grand Chelem dans le prochain Tournoi des 6 Nations, qu'elles débuteront le 2 février prochain, à Montpellier (21h), face au pays de Galles, ont aussi besoin de moyens supplémentaires pour continuer à rivaliser avec les meilleures. D'où l'annonce par la Fédération Française de rugby (FFR) de la mise sous contrat à mi-temps de 24 Tricolores depuis novembre dernier. "Ce dispositif a pour but de libérer du temps aux internationales et ainsi développer leurs performances collectives et individuelles en équipe de France", précise la FFR. Pour son vice-président Serge Simon, en charge des équipes de France, "il fallait écrire un modèle spécifique épousant les singularités de la pratique féminine." Même si les Françaises n'ont pas encore un statut professionnel à 100%, comme leurs rivales anglaises.
Les 24 Bleues sous contrat fédéral :
Lise Arricastre (Lons), Cyrielle Banet (Montpellier), Camille Boudaud (Toulouse), Caroline Boujard (Montpellier), Pauline Bourdon (Bayonne), Emma Coudert (Romagnat), Annaëlle Deshaye (Rouen), Coumba Diallo (Stade Français), Céline Ferer (Bayonne), Audrey Forlani (Blagnac), Gaëlle Hermet (Toulouse/cap), Clara Joyeux (Blagnac), Fiona Lecat (Toulouse), Romane Ménager (Montpellier), Marine Ménager (Montpellier), Safi Ndiaye (Montpellier), Elise Pignot (Romagnat), Yanna Rivoalen (Lille), Agathe Sochat (Montpellier), Milena Soloch (Lille), Caroline Thomas (Romagnat), Dhia Maïlys Traoré (Toulouse), Laure Touye (Blagnac), Gabrielle Vernier (Lille).
L'équipe de France sera plus que jamais l'équipe à battre dans le Tournoi à venir, après sa 3e place au Mondial 2017, son Grand Chelem 2018 sans oublier sa première victoire en match officiel sur la Nouvelle-Zélande (30-27) : "L'année dernière était un excellent Tournoi, convient la demi de mêlée Pauline Bourdon. On doit garder cette édition comme référence, mais on doit continuer à travailler pour refaire des années similaires."