Veretout, le retour du conquérant
Jordan Veretout retrouve son ancien club de la Fiorentina vendredi, avec la Roma (20h40 beIN SPORTS 3), où il a mis aussi peu de temps à convaincre qu'à Florence.
On pourrait presque l'appeler « Veretutti », tant Jordan Veretout vit une histoire d'amour avec l'Italie depuis l'été 2017. "J'aurais pu être transféré dans un très grand club français cet été, ça n'aurait pas été un pas en arrière, mais j'aime trop la Serie A pour la quitter, admettait-il ainsi il y a quelques semaines, pour France Football. « Durant la dernière trêve internationale, j’aurais pu rentrer en France le week-end, mais je suis resté pour visiter. On a l’impression d’être toujours en vacances ! »
On n'en saura pas plus pour le nom du club, même s'il paraît évident qu'il s'agissait de l'OM ou de l'OL. Mais Veretout a donc rejoint une autre grosse écurie, passant de la Fiorentina à la Roma en prêt avec option d'achat obligatoire (à seize millions d'euros). Séduit aussi par son nouveau coach, Paulo Fonseca : « Son style de jeu me plaît beaucoup, c’est un jeu de possession. Il m’a téléphoné pour me parler de sa vision du football, de la manière dont il voulait me faire jouer. Il a vu tous mes matchs et m’a dit comment je jouais. Il me voulait, mais ça a été à moi de me battre pour avoir ma place sur le terrain. » On ne dirait pas.
Après deux matchs sur le banc, l'ancien Nantais et Stéphanois vient d'enchaîner quatorze titularisations en Serie A. Facile. « Sur le papier, je remplace une légende comme Daniele De Rossi, mais je ne peux me comparer à lui. » Après deux saisons à Florence, avec notamment un triplé en avril 2018 lors d'une défaite face à la Lazio (3-4), il est resté comme le deuxième buteur de l'équipe lors de son passage, avec 13 buts au total (seul Giovanni Simeone a fait mieux sur la période, avec vingt réalisations). On espère que ses anciens supporters sauront lui réserver un accueil digne... A Rome, son côté « box to box » crève l'écran, surtout pour quelques retours spectaculaires dans les pieds adverses. Il visait l'équipe de France à son arrivée (voir plus bas) et il en a tout à fait le droit.