Barré à l'Olympique de Marseille, déjà adulé à Sassuolo... Il y a peut-être des questions à se poser du côté du club phocéen, toujours est-il que le minot, lui, ne s'en embarrasse pas. Dès son premier match disputé à Bologne, il y a trois semaines, il est entré à une demi-heure de la fin alors que son équipe perdait 3-1... et Sassuolo s'est finalement imposé 4-3 ! Forcément, ça ne peut pas être qu'un hasard. "Il a été noté 6,5 par La Gazzetta dello Sport et a déjà séduit tous les observateurs", s'enthousiasmait alors Philippe Genin.

Auteur ensuite d'une bonne heure de jeu lors d'un nouveau nul spectaculaire face au Torino (3-3), il a surtout enchanté l'Italie lors de sa première titularisation, la semaine passée à Naples (0-2), avec un but "messiesque". Notre spécialiste de la Serie A l'a trouvé "absolument fabuleux". En attendant de nous rejoindre dans le prochain Club du Dimanche, Maxime Lopez s'est déjà exprimé sur RMC Sport. Et il n'a pas mâché ses mots envers la France, dans des propos qui ont déjà eu une grande résonance : "La rigueur est plus importante, il y a une différence. On peut arriver à 13h et rentrer à 20h, le coach ne dit pas qu'on fait une heure et demie, un exercice peut durer une heure s'il n'a pas ce qu'il veut. En même pas un mois, je ressens cette rigueur, même dans le leadership. Je commence à me l'inculquer."

Loin de vouloir se payer le football français, en tout cas pas en objectif premier, Maxime Lopez savoure surtout son bonheur retrouvé chez le surprenant deuxième de Serie A : "Si on m'avait dit ça il y a un mois, jamais je ne l'aurais cru... Recevoir toutes ces louanges et mettre ce but à Naples, c'est vrai que ça m'a fait du bien. Il y a eu une alchimie avec mon coach Roberto De Zerbi, dès le premier appel. On a discuté un peu en espagnol, nos visions du football se sont rejointes en cinq minutes. Il m'a redonné la confiance que j'avais un peu moins à Marseille, j'essaie de lui rendre. Il est très à cheval sur la tactique, c'est un fou du détail. En ça, il me fait penser à Marcelo Bielsa." Une renaissance totale, vraiment.