Serie A : Franck Ribéry, la dolce vita continue
Franck Ribéry vient de s'engager en faveur de la Salernitana, promu en Serie A. A 38 ans, le Français continue donc sa belle histoire avec le football, et reste en Italie.
Franck Ribéry avait visiblement envie de faire durer le plaisir. Âgé aujourd'hui de 38 ans, le milieu de terrain offensif international français n'a pas encore raccroché les crampons. Mieux, le natif de Boulogne-sur-Mer vient même de s'offrir un sacré défi. En effet, pas plus tard que le 6 septembre dernier, l'ancien pensionnaire de la Fiorentina, libre depuis le tout début du mois de juillet dernier, a alors vu son arrivée à la Salernitana être officialisée.
Ribéry a signé un contrat d'un an avec la Salernitana
Un contrat d'une durée d'une année comportant ainsi notamment une clause de relégation avec un club transalpin promu dans l'élite cette saison et qui n'avait plus connu la Serie A depuis une bonne vingtaine d'années. Une nouvelle aventure en Italie pour celui qui sortait donc de deux saisons disputées en faveur de la Viola, avec même un bilan de cinq buts marqués et dix passes décisives délivrées, pour un total de 51 rencontres disputées, toutes compétitions confondues. Franck Ribéry, qui a effectué ses grands débuts chez les professionnels lors de l'année 2000, continue donc sa grande histoire d'amour avec le ballon rond.
« Quand il n'y aura plus d'essence, je rentrerai à la maison »
Lors de sa présentation à la Salernitana, l'ancien pensionnaire du Bayern Munich, en faveur de qui il a marqué 124 buts et délivré 182 passes décisives en 425 rencontres disputées, toutes compétitions confondues, a lui-même livré une explication sur ce qui l'a motivé à poursuivre sa carrière : « Je me sentais encore très bien et j'ai encore beaucoup de choses à faire. J'ai une passion en moi, non seulement celle d'avoir envie de jouer au football mais aussi de pouvoir aider l'équipe. La passion des tifosi a beaucoup joué dans mon choix. Si je suis ici, c'est que j'ai toujours la motivation. Je veux encore tirer quelque chose de moi-même. Quand il n'y aura plus d'essence, je rentrerai à la maison. Mais ce n'est pas encore le moment. Moi, je vis pour le football. Si je vivais pour l'argent, je ne serais pas ici. »