Ce vendredi, Fabio Paratici, présent au sein des dirigeants de la Juventus Turin depuis 2010, a eu droit à une conférence de presse pour son départ acté il y a quelques jours. Mais cet événement a rapidement pris la tournure d'une mise au point d'Andrea Agnelli, le président de la Vieille Dame. Il a de nouveau défendu avec ferveur le projet mort-né de la Super Ligue. "Pendant des années, j’ai essayé de changer les compétitions européennes de l’intérieur, parce que les signes de crise étaient évidents, même avant la pandémie. La Super Ligue n’est pas un coup d’État, mais un cri d’alarme désespéré pour un système qui, sciemment ou non, se dirige vers l’insolvabilité", s'est expliqué l'homme âgé de 45 ans.

Agnelli veut une réforme "complète" des compétitions

Remerciant Andrea Pirlo de son étape comme entraîneur et souhaitant un long retour à Massimiliano Allegri sur le banc, Agnelli a ensuite repris son propos. "La Juventus, Barcelone et le Real Madrid sont déterminés à réaliser une réforme complète des compétitions. Et surtout, réaliser une réforme dans l’intérêt des clubs qui nous ont montré leur peur face à la situation actuelle", a glissé le président de la Juve, qui a été choqué par la réponse de l'UEFA. "La réponse était assourdissante, avec des termes offensants et des méthodes arrogantes, puis cela s'est dirigé contre trois clubs. Ce n’est pas avec ce type de comportement que le football sera réformé face à la crise", a continué Agnelli, soulignant que son désir de dialogue était inchangé.