Juventus : Rabiot et l’importance du derby
Pour son deuxième derby de Turin, samedi (18h), Adrien Rabiot, en grande forme actuellement, espère bien empêcher le Torino de battre la Juventus pour la première fois depuis 12 matchs.
Suspendu la saison dernière lors du match aller, Adrien Rabiot a disputé son premier derby de Turin en juillet. La Juventus l’avait logiquement emporté face au Toro (4-1), dans une atmosphère très particulière. En raison des restrictions sanitaires dues à la pandémie de Covid-19, ce "derby della Mole" avait été disputé à huis clos, ce qui sera de nouveau le cas samedi (18h). "L’histoire de ce match fait qu’il reste, malgré l’absence de supporters, toujours très important", a rappelé le milieu de terrain français dans un entretien à Sky Sport.
La Juve de Pirlo patine
Mis au repos mercredi lors de la facile victoire d’une Vieille Dame déjà qualifiée contre le Dynamo Kiev en Ligue des champions (3-0), l’ancien Parisien s’attend à "un match difficile et éprouvant. Ils sont dans une période difficile et une victoire leur permettrait de redémarrer." Car si le Toro, actuel 18e de Serie A, est effectivement en difficulté, la Juve ne survole pas non plus le championnat. Loin de la même. Sous les ordres de leur nouvel entraîneur Andrea Pirlo, néophyte à ce poste, les nonuples champions d’Italie en titre peinent à trouver une identité. Et le quatrième du classement a accumulé les contre-performances, la dernière en date samedi dernier à Benevento (1-1).
Rabiot : "Les qualités pour jouer plus haut"
"Pour continuer à progresser, on doit gagner à tout prix, poursuit Rabiot. Et c’est important d’engranger une nouvelle victoire après la bonne performance en Ligue des champions." Les bonnes performances, le natif du Val-de-Marne les accumule depuis le début de saison. Il est l’un des meilleurs joueurs turinois de cet exercice, et a crevé l’écran lors de ses dernières sorties en équipe de France. "Il n’a pas de limite", l’a d’ailleurs encensé son sélectionneur Didier Deschamps à l'occasion du rassemblement tricolore de novembre. Samedi, en l’absence d’Alvaro Morata, suspendu, celui qui confiait avec les Bleus "avoir des qualités pour jouer plus haut sur le terrain" pourrait être amené à s’en servir, pour empêcher le Torino de remporter son premier succès face à son voisin depuis 12 matchs, soit depuis 2015.