Hernani a bien bataillé
Parme et Hernani se sont bien trouvés. Le milieu brésilien devrait encore être un homme de base pour le déplacement à Bologne, lundi soir en clôture de la deuxième journée de Serie A.
Hernani trouve enfin son port d'attache. Depuis son arrivée en Europe, en décembre 2016 du côté du Zénith Saint-Pétersbourg, c'est la première fois que le milieu défensif démarre une deuxième saison pleine d'affilée dans le même club. Ses propriétaires russes l'avaient vite prêté à Saint-Etienne, où le Brésilien avait accompli une saison 2017-2018 assez anonyme. Agé de 23 ans et rarement titulaire, il avait inscrit trois buts avec les Verts en un total de quatorze matchs. Le retour à l'envoyeur, au Zénith, ne lui servira toujours pas de tremplin par la suite.
C'est alors que Parme l'engage, en 2019, pour un contrat de quatre ans sous la forme d'un prêt avec option d'achat. Dès son arrivée, Hernani est installé en tant que titulaire indiscutable et n'en bougera plus, les Parmesans accrochant un maintien tout à fait honorable pour leur deuxième saison de suite en Serie A (onzième place). Le changement d'entraîneur, Roberto D'Aversa étant remplacé cet été par Roberto Liverani, n'a visiblement pas eu d'impact, puisque Hernani a encore joué les 90 minutes lors de la première journée face à Naples (0-2).
Les supporters, prompts à s'enflammer afin de retrouver les lustres d'antan, osent des comparaisons avec Juan Sebastian Veron, symbole du grand Parme vainqueur de la Coupe de l'UEFA en 1999 (avec ses illustres partenaires Gianluigi Buffon, Lilian Thuram, Fabio Cannavaro ou encore Hernan Crespo). "J'en suis ravi, mais j'ai encore beaucoup à faire pour arriver à son niveau, tempérait Hernani au mois de mars (pour Parmalive.com). Veron a fait beaucoup pour l'histoire de Parme et du football italien." Quant à son compatriote qui l'a le plus marqué en Serie A, il cite Kaka : "On n'a pas le même rôle, mais j'aimais le voir avec le ballon et marquer. Pour moi, il a été le plus important de tous." A 26 ans, Hernani doit désormais réussir le plus difficile : sa deuxième saison, celle de la fameuse confirmation.