Cannavaro : "En 2000, nous méritions de gagner"
L'ancien défenseur de l'Italie, Fabio Cannavaro, est revenu sur la finale de l'Euro 2000 face à la France, et également celle de 2006 face aux Bleus à Berlin lors du Mondial.
Fabio Cannavaro a de l'expérience à revendre. Actuellement coach du Guangzhou Evergrande, le Ballon d'Or France Football 2006 a évoqué certains de ses souvenirs dans les grands tournois avec le maillot de l'Italie. Parmi eux, bien sûr, l'Euro 2000 perdu contre la France sur un but en or inscrit par David Trezeguet. Dans un premier temps, il a estimé qu'il n'y avait pas de rivalité entre les deux pays. "Mais quelle rivalité ? Entre l'Italie et la France, il n'y a pas de comparaison possible ! Nous avons gagné quatre Coupes du monde, nous avons joué six finales. Nous, on peut éventuellement avoir une rivalité avec l'Allemagne ou le Brésil, c'est tout", a jugé Cannavaro, qui a des regrets sur la gestion de la finale de l'Euro 2000, alors que l'Italie menait avant l'égalisation de Wiltord. "Nous savions combien la France était forte. Cette finale, nous ne l'avons pas perdue parce que nous étions trop confiants. Nous l'avons perdue parce que nous n'avons pas été assez Italiens. Dans les dernières minutes, nous aurions dû mieux gérer le ballon. Et nous ne l'avons pas fait. Il restait seulement trente secondes, il suffisait d'être un peu plus lucides, plus intelligents dans la gestion du ballon", a commenté l'ancien défenseur central.
Une admiration pour Zidane
Si pour lui, l'Italie "méritait" de gagner l'Euro 2000, la donne n'était pas la même en 2006, c'était moins évident, selon lui. Cannavaro a néanmoins souligné l'impact de Zidane, qui avait été expulsé à Berlin pour un coup de tête asséné à l'encontre de Marco Materazzi. "C'était le plus fort de l'équipe et un joueur extraordinaire. On le connaissait bien, mais, contre un joueur pareil, cela ne change rien que tu le connaisses ou pas. Il te surprend en permanence. Un joueur comme ça, il en sort un tous les cent ans", a jugé Cannavaro.