Il y avait eu le tollé, provoqué par les fuites sur une première mouture, chez les nations et les joueurs du Pacifique. Après que World Rugby a précisé son projet de Ligue mondiale, ou 'championnat des nations', persistent les réserves de la part de la Ligue nationale de rugby (LNR). Dans un communiqué co-signé avec Premiership Rugby (PRL), l'organisme en charge du championnat et des intérêts des clubs anglais, la LNR rappelle qu'une telle évolution irait à l'encontre de l'accord de San Francisco, conclu en janvier 2017 et qui "représentait un cadre équilibré pour tous, avec un calendrier international adopté jusqu’en 2032." 

En conséquence, la conclusion s'impose que "les ligues professionnelles semblent aujourd'hui exclues de ces travaux, alors que le projet de World Rugby constituerait un changement majeur de l'accord de San Francisco (harmonisation du calendrier international), et impacterait fortement les autres compétitions." Avec en premier lieu l'ajout d'une nouvelle fenêtre internationale au mois de décembre. 

Après avoir laissé entendre que les internationaux pourraient ne pas être libérés, la LNR et PRL, devant ce qu'ils considèrent comme un manque total de concertation, "ne peuvent donc que se réserver la possibilité de prendre toute mesure pour préserver leurs droits et compétitions." Sans préciser encore toutefois la nature de ces mesures.