Coupe du Monde 2023 : Les risques liés aux pandémies et au climat assurés
Bien avant la crise sanitaire, les organisateurs de la Coupe du Monde 2023 ont souscrit une assurance contre les risques liés aux pandémies mais également au climat.
Les organisateurs de la Coupe du Monde de rugby 2023, qui aura lieu en France, n’ont rien laissé au hasard. Alors que le coronavirus a mis sans dessus-dessous le monde du sport, le comité d’organisation du Mondial a d’ores-et-déjà pris ses précautions. En effet, à l’occasion d’une conférence de presse organisée en vidéo, Claude Atcher a confié que l’organisation qu’il préside a pris toutes les précautions nécessaires à ce sujet. « Nous sommes le seul événement sportif depuis l’an dernier à avoir contracté une assurance annulation qui inclut les conséquences liées aux épidémies et pandémies », a confié à cette occasion le président du comité d’organisation France 2023. Une initiative qui imite celle prise depuis plusieurs années par les organisateurs du tournoi de Wimbledon, ce qui leur a permis d’annuler plus facilement l’édition 2020 face au coronavirus.
Les risques liés au climat également couverts
Quelques mois après une Coupe du Monde au Japon qui a été marquée par l’annulation de plusieurs matchs, dont le choc France-Angleterre, en raison du passage d’un typhon sur l’archipel, les organisateurs du prochain Mondial ont également pris les devants. En effet, le contrat d’assurance signé en août 2019 prend également en compte les risques liés aux événements climatiques. « C’est une gestion de père de famille, je n’aime pas trop prendre de risques sur ce sujet, a ajouté Claude Atcher lors de cette conférence de presse. On a fait le choix de rajouter ce volet car j’ai connu la crise du SRAS il y a quelques années, dans le cadre du Tournoi des 6 Nations. » Une crise qui avait laissé craindre le report de matchs, comme lors de l’édition 2020 mais également en 2003 avec la fièvre aphteuse. Toutefois, Claude Atcher s’est voulu rassurant concernant les risques climatiques, assurant que « les stades sont interchangeables en France ». Une précaution que les organisateurs japonais n’avaient pas considéré malgré le risque important de typhons à l’automne.