A part une balle perdue, rien ne semble pouvoir perturber Novak Djokovic. Le n°1 mondial, dans la foulée de son élimination rocambolesque en huitièmes de finale à l'US Open, pour avoir envoyé involontairement une balle sur une juge de ligne, a gagné le seul tournoi qu'il a disputé : le Masters 1000 de Rome, pour sa rentrée sur terre battue. "Je pense que ça va me hanter pendant longtemps, concède-t-il néanmoins. C'est un choc, mais c'est la vie et c'est le sport." En Italie, il a su déjà faire preuve de sa maîtrise des émotions. Pour un joueur de sa trempe, il y a très peu de risques qu'il y ait une quelconque influence.

"Il faut que j'arrive à me pardonner"

"Je ne pense pas que ça aura un impact défavorable quant à mon ressenti sur le court, non. Je n'ai pas été perturbé émotionnellement, je n'ai pas été en difficulté, j'ai montré mes émotions. J'ai été en mesure de contrôler mes réactions négatives autant que possible. Je ne vais pas continuer à m'acharner sur moi-même, il faut que j'arrive à me pardonner." Il y parviendra sans problème en cas de 18eme titre du Grand Chelem, cette couronne derrière il court depuis l'Open d'Australie en début d'année et qu'il n'a donc pas pu chasser à New York.

Tout le monde attendait et espérait une finale royale face à Rafael Nadal à Rome, mais c'est bien ce dernier qui a manqué le rendez-vous en échouant devant Diego Schwartzman en quarts de finale. La question est donc évidente : est-il devenu le favori de Roland-Garros, puisque l'Espagnol ne semble pas dans son état normal (comme beaucoup) ? Dominic Thiem, tout récent vainqueur de l'US Open, aurait pu être le gros poil à gratter, mais il a été reversé dans la partie de tableau de Rafael Nadal. Si "Djoko" continue d'envoyer les balles du bon côté, ce premier tour face à Mikael Ymer ne devrait donc être qu'une tranquille mise en route.