Victorieuse de Laura Siegemund en deux sets (6-3, 6-3) ce mercredi en quarts de finale, Petra Kvitova a affiché sa satisfaction de s’en être sortie sans encombre d’un match piège : « Je suis assez fière de tout ce que j'ai accompli. Depuis que je me suis réveillée ce matin, je savais que ce match allait être difficile. C'est une excellente adversaire. Elle a beaucoup de variations. Je savais que ce match serait difficile. Donc, je suis très contente d'avoir tenu le coup mentalement. J'ai bien résisté à la pression sur le court. Je suis également satisfaite de mon jeu. J'ai été présente à 100 % et c'était extrêmement important car elle ne laissait rien échapper. Je savais que j'allais devoir courir beaucoup pour relancer ses amorties. J'ai parfois réussi à le faire. Dans l'ensemble, je suis très contente de la façon dont j'ai géré ce match. »

De retour en demies huit ans après

Voilà Kvitova de retour dans le dernier carré huit après avoir perdu à ce stade de la compétition face à Maria Sharapova. Pas toujours très en réussite dans les tournois du Grand Chelem ces dernières années, la Tchèque se réjouit d’atteindre de nouveau le dernier carré d’un majeur : « Je pense que je suis toujours la même joueuse sur terre battue qu'à l'époque. Mais peut-être que j'ai le mental suffisamment solide. Je peux jouer sur terre battue, sur dur, qu'il pleuve, qu'il vente. Je pense qu'il y a huit ans, les conditions étaient assez semblables. Je suis très contente d'avoir amélioré mes résultats lors des Grands Chelems au cours des dernières années. Je suis fière de ce parcours et j'espère qu'il continuera. »

« Ces dernières années ont été difficiles mais extrêmement positives »

Kvitova est également revenue sur ses larmes après sa victoire sur Shuai Zhang au tour précédent. Sans entrer dans les détails, la tête de série n°7 du tournoi revient de loin après avoir été écartée des courts plusieurs mois suite à son agression par un cambrioleur en décembre 2016 : « Oui, j'étais très émue lors de mon dernier match. J'ai été émue aux larmes, mais c'étaient des larmes de joie, je n'étais pas triste. Disons que je voyais dans les gradins toutes ces personnes qui sont là pour moi lorsque j'ai besoin d'elles. Aujourd'hui, je n'ai pas été autant émue, mais cela se produira peut-être à l'avenir. Quoi qu'il en soit, lorsque je prends du recul et que j'analyse ces dernières années, elles ont été difficiles mais extrêmement positives également. Il est difficile pour moi aujourd'hui de réfléchir à ces dernières années. Je prendrai le temps de faire cette introspection lorsque le tournoi sera terminé. »