Béziers : Le projet de reprise soutenu par des Emiratis abandonné
Face aux réticences de la DNACG concernant le projet de reprise incarné par Christophe Dominici, les investisseurs émiratis ont décidé de se retirer.
Les doutes étaient de plus en plus grands, ils se confirment. Selon une information du magazine Midi Olympique, la tant attendue reprise du club de Béziers par des investisseurs notamment venus des Emirats Arabes Unis autour de Samir Ben Romdhane avec un projet incarné par Christophe Dominici ne va pas se faire. En effet, la Direction Nationale d’Aide et de Contrôle de Gestion (DNACG) de la Ligue Nationale de rugby (LNR) a une nouvelle fois émis un avis défavorable après l’étude de ce projet de reprise de l’ASBH. Une décision qui a achevé de convaincre les investisseurs émiratis d’abandonner purement et simplement le projet dès maintenant, convaincus qu'ils ne pourront jamais parvenir à le conclure d'une manière ou d'une autre.
Béziers vers « un projet d’atterrissage »
Ce retrait met un terme aux négociations pour la reprise de l’ASBH qui reste ainsi dans les mains de ses propriétaires actuels, Pierre-Olivier Valaize, Cédric Bistué et Pierre-Louis Angelotti. Comme l’a avancé le magazine Midi Olympique, ces derniers ont pris les devants et présenté à la DNACG un « projet d’atterissage » qui va permettre la survie du club biterrois mais avec des ambitions et un budget qui vont être nettement revus à la baisse. En effet, les dirigeants de l’ASBH se sont engagés à réduire de manière significative la masse salariale du club, condition sine qua none au maintien du club héraultais en Pro D2 la saison prochaine. Les rêves des supporters de retrouver un Béziers conquérant et force de premier plan du rugby hexagonal resteront à ce stade pour le moment.
Le maire de Béziers « triste comme tout le monde »
Engagé pour permettre au club de sa ville de retrouver son standing, le maire de Béziers Robert Ménard n’a pas caché sa déception à la suite de l’échec du projet de reprise de l’ASBH. « Ce sont cinq mois de discussions et de rêves aussi qui s'achèvent. Je suis triste comme tout le monde, un peu abattu, a confié l’édile dans les colonnes du quotidien local Midi Libre. Mais une autre bataille va se dérouler. Et il faut sortir vainqueur de tout ça. » Cette bataille, c’est celle de la survie du club biterrois car, si la DNACG est favorable au projet présenté par les actuels propriétaires du club, le média local assure que ces derniers doivent trouver un peu moins de deux millions d’euros afin de boucler leur budget avant ce jeudi et une audience devant les instances de la LNR.