Béziers : Cheika, c’est non
Michael Cheika ne sera pas le prochain entraîneur de Béziers, selon L’Equipe. Courtney Lawes aurait aussi refusé de rejoindre le club biterrois.
Qui sera l’entraîneur de Béziers la saison prochaine ? Alors que le feuilleton de la reprise du club héraultais semble sur le point de prendre fin, avec l’annonce par les dirigeants actuels de négociations exclusives avec des investisseurs émiratis représentés par Christophe Dominici, les contours de la future équipe restent à définir. Notamment sur le banc. Car les coaches actuels, David Aucagne et David Gérard, ne sont pas assurés de rester en place. Ancien entraîneur du Stade Français et des Wallabies, Michael Cheika a ainsi été approché. "L’affaire est conclue", a même affirmé le Sydney Morning Herald lundi. Mais d’après L’Equipe, l’entraîneur australien n’aurait pas donné suite. A la tête du LOU, Pierre Mignoni ne serait pas non plus intéressé, pour l’instant. Juan Martin Hernandez, ancien coéquipier de Dominici à Paris, a lui reçu une proposition de poste au sein du staff technique. Et si Vincent Etcheto a également été contacté, Benjamin Bagate, qui était entraîneur des trois-quarts à Périgueux, va bien rejoindre Béziers a annoncé son club mardi.
Une cession avant le 15 juillet ?
Au niveau des joueurs, c’est également flou. Une première star a déjà refusé de rejoindre l’ASBH, puis le deuxième ligne international anglais Courtney Lawes va prolonger avec Northampton jusqu’en 2023. Cela parait également compromis pour son coéquipier chez les Saints, le demi-d’ouverture Dan Biggar, ainsi que pour l’ailier néo-zélandais du Racing Juan Imhoff. Et si Dominici rêve du All Black Beauden Barrett, le dossier s’avère particulièrement compliqué. Le troisième ligne de Castres Alex Tulou va lui s’engager, alors que cela pourrait également se faire pour le Montpelliérain Benjamin Fall et le Rochelais Jean-Charles Orioli. Le Néo-Zélandais Ma’a Nonu (38 ans) serait aussi intéressé. Et alors que le groupe d’investisseurs émiratis a fait parvenir à la DNACG son dossier, le maire de Béziers se satisfait d’un "climat réellement apaisé et serein" après les multiples épisodes du feuilleton de la reprise. "La négociation est sur les rails. Cela ne veut pas dire qu’elle aboutira, rappelle Robert Ménard pour le Midi Libre. Si cession il y a, il faut que ce soit fait avant le 15 juillet." Même si on n’est plus à un rebondissement près…