L'élève Arteta retrouve son maître
Manchester City face à Arsenal mercredi (28eme journée de Premier League), c'est aussi Pep Guardiola qui accueille à nouveau Mikel Arteta.
Au-delà de reprendre mercredi avec un choc, la Premier League abrite d'entrée une sacrée histoire, comme un scénario parfait écrit d'avance : c'est la première fois que Mikel Arteta va recroiser Pep Guardiola en tant qu'adversaire, avec le déplacement d'Arsenal sur le terrain de Manchester City. A l'aller, lors de la victoire 3-0 des Citizens à l'Emirates Stadium, c'était encore Fredrik Ljungberg sur le banc, en remplacement d'Unai Emery. Après avoir arrêté sa carrière de joueur à Arsenal en 2016, Arteta (38 ans) rejoignait son compatriote, de onze ans son aîné, pour l'assister sur le banc de Manchester City jusqu'au milieu de cette saison. Trois ans et demi d'apprentissage très haut de gamme. En deux mois, il n'a pas encore eu véritablement le temps d'appliquer ses préceptes.
« Il m'influence depuis que j'ai quinze ans et qu'on s'est rencontrés en tant que joueurs au Barça, a-t-il rappelé pour sa première conférence de presse (en visio) depuis plus de trois mois, lui qui a été un des premiers touchés par le coronavirus en mars. Evidemment, il a ensuite eu une énorme influence sur ma carrière de coach et sur ma vie personnelle. La personne qu'il est, ses valeurs, comment il m'a considéré et la façon dont il gère les joueurs et le staff : je dirais que c'est phénoménal. En tant qu'entraîneur, j'ai tant appris de lui... On a passé des moments géniaux ensemble, d'autres difficiles aussi. Mon expérience auprès de lui a été incroyable. »
Pep Guardiola lui rend la pareille, de manière peut-être plus appuyée encore : « Je suis si content de le voir, c'est une des personnes les plus gentilles que j'ai rencontrées. C'était une joie pour moi et pour nous tous de travailler avec lui. J'ai le sentiment qu'il est heureux et qu'il accomplit un boulot incroyable. Il sait absolument tout de nous, il était une part extrêmement importante de notre succès, il nous a aidés à être qui nous étions et qui nous sommes. Nous sommes contents qu'il revienne, surtout s'il est heureux. On vient de s'envoyer un message, c'était à propos du vin qu'on allait boire après le match, si la distanciation sociale le permet ! » Qui paiera la bouteille ?