Wenger : "Je suis prêt"
Libre de tout engagement depuis son départ d'Arsenal, Arsène Wenger a fait savoir qu'il allait relever un nouveau challenge dès le début de l'année 2019.
Pour l'heure, les Gunners ont plutôt bien digéré son départ... Unai Emery, recommandé par Arsène Wenger lui-même, reste sur six victoires de rang en Premier League après deux revers concédés en ouverture du championnat. Après huit journées, la formation londonienne pointe à seulement deux longueurs des leaders. Le technicien français a donc, a priori, laissé sa troupe entre de bonnes mains. Et après avoir goûté à un repos bien mérité, il se prépare désormais lui aussi à voler de ses propres ailes. Son retour sur les bancs de touche semble même imminent...
"Je crois que je vais reprendre une nouvelle aventure au 1er janvier."
"J'ai acquis pas mal d'expérience durant mes 22 ans à Arsenal, à différents niveaux. Et j'ai maintenant beaucoup de propositions venant de toute la planète, a concédé le technicien français de 68 ans sur Sky Sports. Il y a des clubs, des sélections nationales, je pourrais aussi retourner au Japon (il a dirigé le Nagoya Grampus Eight avant d'atterrir à Arsenal, ndlr). Je crois que je vais reprendre une nouvelle aventure au 1er janvier. Je me suis bien reposé, et je suis prêt à reprendre du service. Mais où ? Je ne sais pas encore...". Les sollicitations sont nombreuses, mais difficile de savoir si le football européen de haut niveau est concerné.
Et on n'en saura pas plus via l'entretien que l'Alsacien accorde à L'Equipe ce jeudi. "Pour l'instant, j'ai décidé de ne pas travailler avant janvier. Cela fait 35 ans sans arrêter. A travers le monde, pratiquement personne n'a fait ça. Donc la pause était bienvenue. Mais bon ! Mon corps, tout mon être est habitué à ça. Donc.. J'aime gagner, je déteste perdre. Et là où je trouve le plus cette excitation, c'est dans le foot", confirme-t-il simplement. Arsène Wenger répondra-t-il aux sirènes lucratives d'une sélection de moindre envergure, ou d'un riche club du Moyen-Orient ou d'Asie ? Car au moins de janvier, les postes disponibles ne seront pas légion dans les grands championnats du vieux continent...