C’est du jamais-vu depuis le début des années 1990 et les légendaires Bills. Pour la première fois depuis les quatre Superbowls perdus à la suite par la franchise de Buffalo, New England disputera le 3 février prochain son troisième Superbowl consécutif, deux ans après sa victoire en prolongation face à Atlanta (34-28) et un an après sa défaite contre Philadelphie (41-33). Une performance d’autant plus remarquable que les Patriots, seulement deuxièmes de leur conférence à l’issue de la saison régulière, devaient cette fois l’emporter à Kansas City pour être du Superbowl LIII à Atlanta.

Mais c’était sans compter sur l’inévitable Tom Brady. Si le plus grand quarterback de l’histoire n’a délivré qu’une passe de touchdown pour deux interceptions, il n’en a pas moins livré une solide prestation avec 348 yards et 30 passes complétées sur 48. Surtout, égal à lui-même, Tom Brady a livré deux «drives»  majuscules dans les dernières minutes de la rencontre. Une première pour fois pour remonter 65 yards et permettre à Rex Burkhead d’inscrire un touchdown forcément crucial à 40 secondes de la fin du dernier quart, Harrison Butker arrachant néanmoins ensuite la prolongation d’une pénalité, puis une seconde fois en remontant 75 yards pour envoyer une nouvelle fois Rex Burkhead en terre promise d’une course de deux yards.

Le remake de 2002

"C’est fou ! Quel match", pouvait savourer le héros de la soirée à l’issue de la rencontre au micro d’ESPN. Une prolongation, à l’extérieur contre une grande équipe. Ils ne voulaient pas abdiquer et nous non plus. On a joué notre meilleur football à la fin et je dois dire que je suis exténué. C’était un match d’enfer."

Car en face, son vis-à-vis Patrick Mahomes n’avait pas grand-chose à lui envier, terminant avec 295 yards et trois passes de touchdown. En vain. Pour le dixième Superbowl de leur histoire, le neuvième depuis l’avènement de Tom Brady en 2001, les Patriots retrouveront les Rams, qu’ils avaient battus en 2002 pour le premier sacre de leur histoire.