Playoffs NBA : Les 76ers déroulent face aux Wizards
Les 76ers n'ont pas trop galéré pour venir à bout des Wizards lors du Game 2 de leur série (120-95). Simmons et Embiid terminent avec 22 points chacun.
Il était attendu au tournant. S’il s’était offusqué, comme son entraîneur et ses coéquipiers, des critiques après sa prestation lors du premier match de cette série du premier tour des play-offs entre les Sixers et les Wizards, Ben Simmons les avait bien entendues. Après avoir compilé 15 passes et 15 rebonds, mais seulement 6 points, à 3/9 au tir et avec un piteux 0/6 aux lancers francs, il a tenu à montrer qu’il pouvait aussi marquer mercredi soir lors du deuxième affrontement entre les deux franchises, deux jours après le succès inaugural des joueurs de Philadelphie (125-118).
La victoire a été encore plus large (120-95), avec Simmons comme principal instigateur d’un début de match tonitruant. A la fin du premier quart, il comptait ainsi déjà 12 points. Et il aurait probablement terminé avec son premier triple-double en play-offs avec 30 points inscrits si Doc Rivers ne l’avait pas fait sortir, en même temps que les autres titulaires, à la fin du troisième quart temps, alors que l’avance des locaux était déjà très conséquente.
"J’essaie simplement d’être moi-même"
Il termine au final avec 22 points, à 11/15, 9 rebonds, 8 passes décisives, deux interceptions et un contre en 29 minutes. De quoi finir deuxième meilleur marqueur du match, à égalité avec son coéquipier Joel Embiid, et derrière Bradley Beal (33 points), qui a vu Russell Westbrook l’abandonner en fin de match suite à une blessure à la cheville. "J’essaie simplement d’être moi-même, a-t-il ensuite réagi. J’ai vu des situations ouvertes, et j’ai réalisé qui me marquait. Quand j’ai vu que j’avais l’avantage de taille, j’ai juste essayé de poster."
Délaissé par la défense de Washington, il a donc pu en profiter. "Il en avait besoin, a reconnu Embiid. Avec la manière dont ils défendaient, ça a laissé des joueurs ouverts, et il en a profité. Il a été agressif, notamment en un contre un quand il n’y avait pas d’aide." Pas sûr, toutefois, que celui est nommé, avec Rudy Gobert, pour le titre de meilleur défenseur de l’année le fasse à chaque match…