0,099%. Telles étaient les chances des Nets de l’emporter à Sacramento au moment de jouer le dernier acte. La faute aux 25 points de retard affichés après trois premiers quarts à sens unique (103-78). A en croire les statistiques depuis l’introduction des 24 secondes en 1954, seules trois équipes étaient en effet parvenues à effacer un déficit de 25 points ou plus dans la dernière ligne droite. Trois victoires pour 3 028 défaites…

Pourtant, emmenés par un D’Angelo Russell devenu intenable, ce sont bien les Nets qui ont finalement eu le dernier mot. Auteur d’un nouveau record en carrière avec 44 points à 17 sur 33 aux tirs, le meneur new yorkais a en effet inscrit pas moins de 27 points lors de la dernière période, enquillant là 10 de ses 15 tentatives et signant notamment 16 points consécutifs en à peine plus de cinq minutes. "Une fois que vous êtes dans la zone, c’est difficile de vous en sortir. Quelle que soit la défense que vous avez en face, vous allez trouver le moyen de marquer", pouvait bien savourer le héros de la soirée au micro d’ESPN.

Un pas de plus vers les Playoffs

Ou plutôt l’un des héros. Sorti du banc, Rondae Hollis-Jefferson a été l’autre grand artisan de cet improbable succès. Deuxième meilleure marqueur des Nets avec 14 points à 6 sur 7 aux tirs en 17 minutes, c’est en effet lui qui a offert la victoire aux siens à la dernière seconde, se jouant de la défense de Marvin Bagley III pour terminer près du cercle de façon pour le moins acrobatique.

Les Nets pouvaient d’autant plus savourer ce succès qu’il intervient après trois défaites de rang, dont la dernière concédée au buzzer chez les Clippers. Cette victoire aidant, les New Yorkais reprennent surtout leurs aises dans la course aux playoffs de la Conférence est, Brooklyn, toujours septième, affichant désormais quatre victoires d’avance sur le Magic, neuvième, et six sur les Hornets, dixièmes.

Le focus vidéo de D'Angelo Russell