Successeur sur le banc des Knicks de David Fizdale, qui avait démarré la saison avec 4 victoires et 18 défaites, Mike Miller a remporté son premier succès à la tête de la franchise new-yorkaise dès son troisième match. Une victoire arrachée de haute lutte mercredi soir, après dix revers de rang, contre un autre cancre de la NBA, les Warriors (124-122, a.p.).

Même si cette victoire a bien failli échapper à ses hommes, qui ont pourtant compté jusqu’à 21 points d’avance dans le deuxième quart-temps pour leur première dans la nouvelle salle des Californiens. Toujours très diminués, ces derniers ont refait leur retard après la pause, dans le sillage de Draymond Green (14 points, 12 passes et 10 rebonds) et surtout D’Angelo Russell (32 points, 10 passes), qui a envoyé les deux équipes en prolongation grâce à un 3 points dans le corner.

Ntilikina joue moins

Les visiteurs, emmenés par un Marcus Morris au cœur de nombreuses rumeurs de transfert et auteur de son meilleur match avec New York (36 points, 10 rebonds et 3 passes), ont aussi pu compter sur Julius Randle (24 points, 13 rebonds et 5 passes) dans le money-time, alors que Frank Ntilikina (2 points, 1 passes, 4 fautes et 4 balles perdues en 13 minutes) a encore vu son temps de jeu baisser.

RJ Barrett, en dedans ces derniers temps, a lui bien réagi (22 points et 10 rebonds), même si le prometteur rookie a manqué un lancer franc qui aurait pu donner la victoire aux siens à quelques secondes du buzzer. Mais les Knicks ont donc fini par s’en sortir, pour s’offrir un 5^e succès en 25 matches et laisser à leurs adversaires du soir le pire bilan de la Ligue (5-21). Une bien maigre consolation pour une franchise en perdition, qui ne sait pas de quoi demain sera fait, à l’image de son nouveau, et probablement éphémère, coach. "Je prends les matches les uns après les autres. Et ça me convient", assure Miller.