NBA : Denver coule des Timberwolves moribonds
Avec un Nikola Jokic injouable, les Nuggets ont infligé à Minnesota un cinquième revers consécutif (123-116).
Nikola Jokic est intenable. Depuis le lancement de cette toute nouvelle saison régulière de NBA, soit le 22 décembre dernier, le pivot serbe des Nuggets de Denver (25 ans), franchise qui l'a drafté en 41eme position en 2014, n'en finit plus d'exploser les records. C'est simple, en sept rencontres déjà disputées, depuis le début de ce nouvel exercice, le natif de Sombor termine ses matchs en double-double (3) ou bien alors, mieux, en triple-double (4). Dans la nuit de mardi à mercredi, dans le cadre de la saison régulière de NBA, le basketteur n'a clairement pas dérogé à la règle. Du côté de la Ball Arena, les Nuggets de Denver ont signé leur troisième victoire de la saison, en sept rencontres déjà disputées, contre les Timberwolves de Minnesota (123-116). A cette occasion, Jokic a terminé meilleur marqueur de sa franchise basée dans l'État du Colorado aux Etats-Unis, meilleur marqueur de cette rencontre mais également meilleur marqueur de la nuit. Avec, à la clé, un nouveau double-double et des statistiques finales de 35 points, 15 rebonds ainsi que 6 passes décisives.
Jokic fait aussi bien que Robertson
Le Serbe a désormais atteint une nouvelle barrière particulièrement symbolique, soit celle des 150 points, 75 rebonds et 75 passes décisives, après seulement sept rencontres jouées, lors d'un lancement d'une saison régulière de NBA. Dans l'histoire de la prestigieuse Ligue de basketball, seul un homme avait déjà réussi cet exploit, et ce, même à deux reprises. En effet, il s'agit d'Oscar Robertson, lors de deux saisons distinctes, en 1961-62, puis en 1963-64. Né le 24 novembre 1938, Oscar Robertson, aujourd'hui âgé de 82 ans, a évolué au poste de meneur aux Royals de Cincinnati entre 1960, année où il avait été drafté en première position par cette même franchise, et 1970, avant de rejoindre les Bucks de Milwaukee, puis de prendre sa retraite en 1974. Personne ne peut encore savoir jusqu'où est capable d'aller Jokic. Mais une chose est sûre, il n'a pas vraiment l'air de vouloir s'arrêter là.